La nouvelle qui a retenu l’attention dans l’univers automobile à la fin de 2024, c’est l’annonce d’une entente entre Honda et Nissan concernant un éventuel partenariat. Les pourparlers sont en cours et vont s’intensifier au cours des prochains mois, car on doit en arriver à un accord d’ici au mois d’août 2026.
Rien n’est donc décidé, mais disons que les deux entreprises ont tout avantage à trouver un terrain d’entente. Surtout, les activités des deux fabricants sont complémentaires, si bien que les deux pourraient sortir gagnants d’un éventuel partenariat.
Et qu’est-ce que le groupe Honda-Nissan pourrait nous donner comme nouveaux modèles ? Les spéculations vont bon train là-dessus, mais lors d’une table ronde tenue cette semaine au CES (Consumer Electronics Show) de Las Vegas, les dirigeants de Honda ont apporté quelques précisions sur l’éventuelle et possible collaboration entre les entreprises, et sur le type de modèle qui pourrait en naître.
Les principaux commentaires ont été tenus par Noriya Kaihara, le directeur et vice-président directeur de Honda. Voici ce que ce dernier a déclaré.
« Nous discutons encore avec Nissan de la manière dont nous allons procéder. À court terme, en particulier sur le marché américain, Nissan propose plusieurs catégories de véhicules que nous n’avons pas. »
Il fait entre autres référence aux VUS pleine grandeur de la marque, comme le Nissan Armada, de même que l’Infiniti QX80, des modèles plus gros et plus spacieux que la plus grosse proposition de Honda, le VUS Pilot.
Noriya Kaihara poursuit :
« Si nous pouvions échanger certains véhicules, ce serait également un avantage pour nous à court terme. Peut-être même qu’à l’avenir, nous pourrions développer ces véhicules en partenariat. Mais à court terme, si nous en avons besoin, nous pourrions obtenir certains des véhicules Nissan pour la famille Honda. L’important est que la marque Honda reste Honda ; nous ne fusionnons pas la marque Nissan avec Honda ».
À long terme, Honda considère l’entente avec Nissan comme un avantage pour le développement de son système d’exploitation. Au CES, la compagnie a confirmé qu’elle développait son propre système, le ASIMO OS, qui devrait faire ses débuts dans avec les véhicules électriques de la série 0 à partir de 2026. « Cela aurait un impact considérable pour nous d’un point de vue financier. Si nous pouvions collaborer avec Nissan, nous pourrions partager les coûts de développement », a ajouté le dirigeant.
Avec un processus qui va se poursuivre tout au long de l’année, nous aurons assurément d’autres nouvelles à vous partager concernant l’éventuel partenariat entre Honda et Nissan.