Comme j'approchais de ma rue, je me sentais plus à l'aise malgré la pluie
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| À peine cette pensée m'avait-elle traversé l'esprit que j'ai tourné le coin et j'ai commencé à gravir la montagne. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
qui augmentait, et quand j'ai tourné sur ma rue, j'ai relâché la pédale d'embrayage un peu plus vivement tout en accélérant de façon légèrement plus intense. L'arrière est parti dans une légère dérobade, ce qui fut un peu déconcertant, mais presque aussitôt, le système de contrôle de la stabilité a aidé à rétablir la trajectoire. "Ouais, j'aime ça", me suis-je dit, ressentant en moi le goût de m'amuser derrière le volant, sans tenir compte des conditions météo. À peine cette pensée m'avait-elle traversé l'esprit que j'ai tourné le coin et j'ai commencé à gravir la montagne qui s'élève derrière ma résidence. Après tout, c'était le temps idéal pour tenter de savoir combien de "contrôle" de stabilité et de traction Chevrolet avait mis dans sa nouvelle voiture sport.
Agréablement surpris, j'ai vite constaté que les ingénieurs savaient exactement ce qu'ils faisaient. Tentative après tentative, l'arrière se
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| Tentative après tentative, l'arrière se dérobait, comme la première fois, et était rattrapé à chaque fois grâce à ce système de contrôle de la stabilité qui sauve des vies. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
dérobait, comme la première fois, et était rattrapé à chaque fois grâce à ce système de contrôle de la stabilité qui sauve des vies. C'était amusant, tant et si bien que j'ai gravi la montagne à un rythme auquel je n'aurais pas osé, autrement. Évidemment, je suis passé bien près tellement souvent, dans ma vie, pour ne pas me permettre des choses qui me feraient trop perdre le contrôle, alignant les virages serrés et les petites pentes abruptes tout en maintenant la douceur dans les manoeuvres d'accélération et de freinage, technique que j'ai mis des années à développer, mais cette nouvelle Corvette est une bête entièrement différente de ses anciennes
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| Le nouveau V8, qui procure un maximum de 400 chevaux à 6000 tours-minute et 400 livres-pied de couple à 4400 tours-minute, peut atteindre 100 km/h en un presque irrésistible 4,2 secondes. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
versions, et beaucoup plus contrôlable sur la route que si elle avait été équipée de l'ensemble de performance dont j'ai parlé plus tôt.
Alors que certains trouveront à redire contre la nouvelle 'Vette parce qu'elle vient avec le contrôle de la stabilité, ce fut une décision sage de la part de Chevrolet. Le nouveau V8, qui procure un maximum de 400 chevaux à 6000 tours-minute et 400 livres-pied de couple à 4400 tours-minute, peut atteindre 100 km/h en un presque irrésistible 4,2 secondes. Le quart de mille arrive en un mince 12,6 secondes à 183 km/h (114 mph), tout juste avant d'atteindre le maximum, digne d'une supervoiture, de 300 km/h (186 mph). Incidemment, c'est plus rapide que n'importe quelle Corvette de production fabriquée jusqu'à maintenant, incluant la réputée ZR1 ou la C5 Z06!
Je dois aussi mentionner que Chevrolet n'a pas totalement oublié les préoccupations environnementales. Alors qu'elle n'atteindra jamais
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| J'apprécie vraiment le fait que la Corvette propose suffisamment d'espace de rangement utilisable pour permettre de s'évader en escapade pour tout un week-end. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
l'économie d'essence ou les taux d'émissions polluantes d'une voiture économique plus petite, la nouvelle Corvette montre une
consommation estimée ville/route d'environ 10,7 à 10,2 L/100 km, ce qui incidemment est presque identique à celle de la C5 sortante, et ce malgré l'accroissement de 14,5 pour cent de la puissance de la C6. Impressionnant.
Maintenant que l'on parle des trucs pratiques, j'apprécie vraiment le fait que la Corvette propose suffisamment d'espace de rangement utilisable - 295 litres (10,5 pieds cube) quand la capote est en place, et 144 litres (5,1 pieds cube) quand elle est abaissée - pour
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| Les plastiques de l'habitacle sont de qualité extrêmement élevée, même sur les piliers A, et les commandes, particulièrement sur la console centrale, sont agréable au toucher et fonctionnent vraiment bien. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
permettre de s'évader en escapade pour tout un week-end. Certains roadsters oublient des points aussi importants, mais les designers de Chevrolet ont pris celui-ci à coeur, tout comme ils l'ont fait pour aménager l'intérieur tel qu'il l'est présentement. Les sièges sont confortables et offrent beaucoup de soutien, ce que la plupart des conducteurs exigeront quand ils prendront les virages, alors que les détails de l'intérieur sont positivement luxueux, comparativement à la C5. Les plastiques de l'habitacle sont de qualité extrêmement élevée, même sur les piliers A, et les commandes, particulièrement sur la console centrale, sont agréable au toucher et fonctionnent véritablement bien. Vraiment, Chevrolet a transformé ce qui était un monstre sauvage en un monstre plus aimable, plus dompté. Mon seul point négatif concernant la voiture elle-même (mon autre point négatif est celui-ci: pourquoi GM Canada offre cette voiture aux canadiens, qui sont déjà plus taxés et moins bien payés que nos voisins du Sud, avec un prix de base de quelques 18,605$ plus élevé que celui que la division américaine de GM exige aux américains pour la même voiture, si l'on se fie au prix américain de 51,535 US$, converti selon le taux d'aujourd'hui à 61,300$ canadiens) se rapporte au design de l'intérieur, lequel est un peu moins excitant que les formes des panneaux extérieurs. Les portières à commande électrique, qui s'ouvrent au toucher d'un bouton, sont sérieusement haut de gamme, remarquez bien, un point qui s'insère bien dans la discussion à propos de son nouveau toit souple à commande motorisée.
