Belle « autoroutière »
La Malibu Platine dont nous avons fait l’essai ne vise pas les conducteurs qui ont un pied droit... pesant. Une voiture accélérant qui prend 9,5 secondes pour passer de 0 à 100 km/h n’a rien pour épater la galerie, du moins pas pour ces conducteurs-là. Mais il y a de plus en plus de conducteurs qui s’attardent davantage à la consommation de carburant. Or, lorsqu’on sait que, sur l’autoroute à 100 km/h, cette Malibu consomme moins de 8 litres aux 100 kilomètres, alors on lui découvre une qualité indéniable « d’autoroutière »!
Ajoutez à cela une insonorisation efficace de l’habitacle, et une servodirection précise, quoique légère, une suspension souple, qui procure un compromis agréable en matière de confort et de fermeté, et des freins à disque aux quatre roues dont l’utilisation est facile à moduler, et voilà tout ce qu’il faut pour faire d’une berline comme la Malibu Platine une voiture des plus plaisantes à utiliser pour de longs voyages.
Deux irritants
À ce chapitre, la visibilité arrière réduite que le dessin de la carrosserie procure constitue un premier irritant. Cette voiture a une petite lunette arrière, des montants arrière de pavillon massifs et un couvercle de coffre haut, tout ce qu’il faut pour limiter le champ de vision du conducteur vers l’arrière. Les manoeuvres de stationnement s’effectuent donc de façon souvent approximative à risque de heurter un obstacle ou une personne. La Malibu est d’ailleurs une des rares berlines de sa catégorie pour laquelle une caméra arrière d’appoint n’est pas offerte, un palliatif si important pour corriger cet irritant.
La Malibu a un autre irritant majeur : son coffre. Une ouverture courte et étroite, un seuil élevé et des formes intérieures étriquées le rendent peu pratique.
Prix concurrentiels
Introduite en 2008, la Malibu n’a guère vieilli. La silhouette de sa carrosserie volumineuse plaît toujours autant. Il en va de même de l’aménagement de son habitacle, à l’intérieur duquel où découvre un tableau de bord qui calque celui d’une Corvette 1958. L’ensemble est homogène et il met en valeur l’assemblage soigné et la qualité des matériaux.
Les sièges avant sont amples, mais ils gagneraient à avoir des contours plus prononcés pour offrir plus de support latéral dans les courbes. Derrière, l’espace abonde; deux adultes y trouveront un confort princier.
Cependant, la popularité dont jouissent actuellement la Ford Fusion et la Hyundai Sonata, deux voitures dont les ventes au Canada au terme du troisième trimestre sont en hausse de 25 et de 66%, respectivement, confirme qu’il est temps pour GM de renouveler leur berline intermédiaire. D’ici l’arrivée de cette remplaçante, à tout le moins les prix des différentes versions de Malibu, la Platine entre autres, demeurent attrayants.
La Malibu Platine dont nous avons fait l’essai ne vise pas les conducteurs qui ont un pied droit... pesant. Une voiture accélérant qui prend 9,5 secondes pour passer de 0 à 100 km/h n’a rien pour épater la galerie, du moins pas pour ces conducteurs-là. Mais il y a de plus en plus de conducteurs qui s’attardent davantage à la consommation de carburant. Or, lorsqu’on sait que, sur l’autoroute à 100 km/h, cette Malibu consomme moins de 8 litres aux 100 kilomètres, alors on lui découvre une qualité indéniable « d’autoroutière »!
Ajoutez à cela une insonorisation efficace de l’habitacle, et une servodirection précise, quoique légère, une suspension souple, qui procure un compromis agréable en matière de confort et de fermeté, et des freins à disque aux quatre roues dont l’utilisation est facile à moduler, et voilà tout ce qu’il faut pour faire d’une berline comme la Malibu Platine une voiture des plus plaisantes à utiliser pour de longs voyages.
Deux irritants
À ce chapitre, la visibilité arrière réduite que le dessin de la carrosserie procure constitue un premier irritant. Cette voiture a une petite lunette arrière, des montants arrière de pavillon massifs et un couvercle de coffre haut, tout ce qu’il faut pour limiter le champ de vision du conducteur vers l’arrière. Les manoeuvres de stationnement s’effectuent donc de façon souvent approximative à risque de heurter un obstacle ou une personne. La Malibu est d’ailleurs une des rares berlines de sa catégorie pour laquelle une caméra arrière d’appoint n’est pas offerte, un palliatif si important pour corriger cet irritant.
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| Le Coffre de la Malibu constitue un de ses principaux irritants en raison d’une ouverture très petite, qui ne facilite pas le chargement des colis. (Photo: Luc Gagné/Auto123.com) |
La Malibu a un autre irritant majeur : son coffre. Une ouverture courte et étroite, un seuil élevé et des formes intérieures étriquées le rendent peu pratique.
Prix concurrentiels
Introduite en 2008, la Malibu n’a guère vieilli. La silhouette de sa carrosserie volumineuse plaît toujours autant. Il en va de même de l’aménagement de son habitacle, à l’intérieur duquel où découvre un tableau de bord qui calque celui d’une Corvette 1958. L’ensemble est homogène et il met en valeur l’assemblage soigné et la qualité des matériaux.
Les sièges avant sont amples, mais ils gagneraient à avoir des contours plus prononcés pour offrir plus de support latéral dans les courbes. Derrière, l’espace abonde; deux adultes y trouveront un confort princier.
Cependant, la popularité dont jouissent actuellement la Ford Fusion et la Hyundai Sonata, deux voitures dont les ventes au Canada au terme du troisième trimestre sont en hausse de 25 et de 66%, respectivement, confirme qu’il est temps pour GM de renouveler leur berline intermédiaire. D’ici l’arrivée de cette remplaçante, à tout le moins les prix des différentes versions de Malibu, la Platine entre autres, demeurent attrayants.
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