supposant que la cible ne soit pas atteinte,
 |
| L'Uplander devrait surpasser les attentes des acheteurs de minifourgonnette. (Photo : Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
cela importera peu étant donné la part de marché qu'occupe GM dans cette catégorie. Le plus important est de conserver la loyauté des propriétaires de Venture qui pourraient dans le cas contraire se déplacer vers la concurrence comme Chrysler, Honda ou Toyota. Toutefois, cet objectif ne devrait pas être une corvée pour l'Uplander puisqu'elle surpasse les attentes des acheteurs de minifourgonnette.
En examinant la carrosserie, il faut avouer que vues de l'arrière, les différences qui séparent l'
Uplander de son prédécesseur sont minimes. Le hayon est pratiquement identique à celui de la Venture tandis que les extrémités du pare-choc forment maintenant une courbe vers le haut pour rejoindre les feux arrière.
À l'avant, l'apparence a complètement changé. Le nez est long, un peu dans le même esprit que celui de l'ancienne Lumina APV, mais mieux dessiné. Au lieu d'être bas et plongeant, sa stature imposante et arrondie lui donne une allure utilitaire. La calandre est traversée d'une barre ornée du logo Chevrolet et les phares me rappellent ceux de la Buick Rendez-vous en ce sens qu'ils enveloppent le coin des ailes pour favoriser une meilleure visibilité latérale. C'est un détail de style original.
 |
| Vue de l'avant, l'Uplander diffère complètement de son prédécesseur. (Photo : Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
De profil, ce long nez donne à l'Uplander une allure distinctive à moins de la comparer à celle de ses jumelles Buick, Pontiac et Saturn. L'effet est bizarre car on a l'impression que le nouveau nez n'est pas à sa place. C'est sans doute parce que je suis habitué à la Venture et que la partie arrière soit demeurée presque inchangée. Je suppose que je vais m'y faire. Sa présentation m'apparaît supérieure en version allongée car le pilier en C de la couleur de la carrosserie sépare les portes coulissantes des vitres arrière.
Dans le segment des minifourgonnettes, offrir deux empattements différents n'est pas coutume. Alors que la compétition n'offre que des versions à empattement long, General Motors propose des versions à empattement court pour élargir la gamme, mais seulement pour le
 |
| Le long nez donne à L'Uplander un profil distinctif à moins de le comparer à celui de ses jumelles Buick, Pontiac et Saturn. (Photo : Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
|
Canada. La clientèle américaine n'a pas droit à la version la plus courte et la plus agile. GM Canada a pu cependant convaincre Détroit que cette configuration serait nécessaire pour renforcer sa seconde place dans cette catégorie. Puisque le marché des minifourgonnettes représente 25 % des véhicules neufs vendus au pays et qu'au cours des dernières années, la configuration à empattement court a constitué 50% des ventes de minifourgonnettes chez GM (au Québec, cela représente 65 à 70 % des ventes), Chevrolet est le seul à offrir cette configuration avec son grand rival Dodge. Les autres manufacturiers devraient en prendre note car GM et Chrysler contrôlent plus de 66% du marché canadien dans cette catégorie.
