Photo: Antoine Joubert - Auto123.com |
Derrière le volant, le conducteur apprécie la position de conduite élevée, qui sécurise souvent les personnes au faible gabarit. Les sièges offrent un bon confort et un support acceptable, même si un peu plus de fermeté serait appréciée. Malheureusement, pour ajuster le siège du conducteur, il faut quasiment que la portière soit ouverte, afin d'atteindre les commandes situées sur le côté. En ce qui concerne les places arrière, elles étonnent par leur confort et l'espace offert, en considérant qu'il s'agit d'un cabriolet. Évidemment, il faut se contorsionner légèrement pour les atteindre, mais une fois en place, les passagers sont choyés.
Mécanique
Ceux qui ont déjà conduit ou qui conduisent actuellement une PT Cruiser savent qu'il ne faut pas se leurrer lorsqu'on parle de ses performances. Les 150 chevaux du moteur 2,4 litres offert dans la version de base sont suffisants, mais ne permettent pas au conducteur d'obtenir une sensation un tant soit peu sportive. En revanche, il est possible d'opter, toujours sur le modèle de base, pour le même moteur 4 cylindres de 2,4 litres, cette fois-ci accompagné d'un turbocompresseur basse pression, qui développe 180 chevaux. Uniquement disponible avec la boîte automatique, il offre amplement de puissance pour éclipsé une New Beetle 1.8T, vendue 8 000$ de plus, tout en obtenant un agrément de conduite intéressant.
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En plus d'être puissants et d'offrir une belle plage d'accélération, les deux versions du moteur 2,4 litres turbocompressé se marient parfaitement avec la boîte automatique. Les rapports sont bien étagés et le passage des vitesses se fait de façon souple et rapide, contribuant ainsi au confort des occupants et aux performances. Quant à la boîte manuelle, elle brille par sa précision et par la courte course du levier de vitesse, qui pourrait cependant être un tantinet moins spongieux.
Là où ça se gâte, c'est lorsqu'on constate que la PT Cruiser GT consomme presque autant que plusieurs voitures de performance à moteur V6 et V8 (Ford Mustang, Nissan 350Z, Porsche Boxster, etc..). En fait, j'ai obtenu une cote moyenne de 15,12 litres aux 100 kilomètres, et ce, en effectuant plus de la moitié de cet essai sur autoroute. En relisant mes notes, j'ai aussi constaté que la Nissan 350Z Roadster, mise à l'essai au cours de l'été dernier, n'avait consommé que 14,65 litres au 100 kilomètres. Trouvez l'erreur !