Les consommateurs ne s'en tire pas si mal... s'ils ont loué leur véhicule !
Ce n'est pas tous les jours qu'un constructeur d'automobiles déclare faillite. Le cas "Daewoo" marquera sans doute l'histoire. Mais au-delà d'un réseau de distribution qui n'existe plus chez nous et des concessionnaires qui ferment leurs portes, il y a les consommateurs. Même s'ils sont les moins touchés dans toute cette saga, ils demeurent des laissés pour compte.
En rachetant les actifs du constructeur sud-coréen en faillite en avril dernier, GM n'a pas repris les opérations nord-américaines. Du coup, les consommateurs et les concessionnaires d'ici se sont retrouvés orphelins. L'inquiétude des premiers n'a eu d'égale que celle des seconds, pendant que les valeurs marchandes dégringolaient à une vitesse vertigineuse, à coup de 30 et de 50 %, selon l'Association pour la protection des automobilistes (APA). Un peu moins de 10 000 véhicules Daewoo ont été vendus au Canada depuis l'introduction de la marque en 1999. Le président de l'APA, George Iny, explique "si les clients perdent beaucoup dans l'ensemble, le choc le plus dur est réservé aux concessionnaires".
Les garanties
Une bonne nouvelle dans la tourmente : la nouvelle coentreprise, gérée à 42 % par GM, la GM Daewoo Auto & Technology (GM DAT), a promis à la mi-octobre que toutes les garanties s'appliqueront. Wayne Symonds, directeur des Ventes, des Pièces et du Service pour Daewoo Canada, confirme "Nous sommes toujours là. Et nous continuerons d'honorer toutes les garanties. "
L'approvisionnement en pièces de rechange est confié à la nouvelle GM DAT, qui promet de fournir les stocks requis pour encore huit ans. Si la distribution s'effectuait au ralenti cet été, Daewoo Canada affirme que tout s'est replacé. Ceux qui ont dû débourser de leur poche pour une réparation pourtant garantie peuvent s'adresser à Daewoo Canada pour obtenir un remboursement, à certaines conditions cependant.