Plus tôt, en février, la banque américaine Morgan Stanley a conseillé à DaimlerChrysler de couper les vivres à smart. Certains membres du
personnel interne de DaimlerChrysler pressent également la compagnie de suivre les traces de BMW, qui a vu une hausse du prix de ses titres de trente-cinq pour cent et une réduction massive de ses pertes lorsqu'elle s'est départie de Rover en 2000.
Le rapport indiquait que "Nous croyons que les marchés récompenseront DaimlerChrysler pour l'amélioration de sa discipline fiscale." Morgan Stanley a aussi statué que la fermeture de smart, malgré son coût estimé à 2,75 milliards d'Euros, pourrait être récupérée sur une base de deux ans, selon une estimation des pertes et des coûts généraux
toujours croissants de la firme.
DaimlerChrysler estime qu'environ 140,000 smart ont été vendues en 2004. Ce nombre, bien qu'admirable pour un manufacturier de véhicules spécialisés, est d'environ 30,000 en deçà de ses objectifs de ventes. Dans le but d'atteindre le seuil de rentabilité, smart aurait besoin de vendre 200,000 unités, ce qui correspond maintenant aux objectifs de ventes de la marque pour 2006.
L'an dernier, la compagnie a expédié 60,000 unités de la compacte à hayon forfour à ses concessionnaires, avec des projections de ventes de 80,000 unités pour l'année 2005. L'ajout de la première année complète de ventes au Canada, en Malaisie et en Norvège devrait aider la marque à se rapprocher de l'atteinte de ses buts.
Au milieu de toute cette négativité, ZAP, un importateur indépendant de la smart, installé en Californie, a rapporté avoir pris des commandes de la
petite deux places fortwo pour une valeur de 55 millions US$. ZAP ne vend actuellement que la fortwo, modifiée pour satisfaire aux normes de sécurité et d'émissions polluantes fédérales américaines, parmi une variété de scooters électriques, de vélos et d'autres véhicules soucieux de l'environnement.
Plus tôt la semaine dernière, un porte-parole de ZAP disait: "Cette chic voiture miniature défie tous les experts - même nos propres prédictions. Nous espérions que la smart devienne un succès, avec les prix sans cesse croissants de l'essence, mais tout ce que nous avons entendu de l'industrie était que la micro-voiture était morte aux Etats-Unis. Il y avait une mentalité très répandue aux USA depuis les dernières décennies qui disait que plus c'est gros, mieux c'est, mais en réalité c'est ce qui est le plus brillant qui est le mieux (smarter is better) - et la smart nous le prouve. Nous croyons que la smart aura un impact énorme au sein de notre société, tout comme la Beetle l'a fait il y a cinquante ans."
Cette tendance semble prouver que les analystes de la firme ainsi que Morgan Stanley ont eu tort: une entrée dans la culture folle de
l'automobile des Etats-Unis améliorera sans aucun doute la situation générale de l'entreprise. Une expansion sera une tâche entièrement nouvelle, mais selon la demande envers les indépendants, les USA semblent représenter un marché formidable.
Seul le temps nous dira si la marque smart sera fermée ou non; toutefois, les principaux exécutifs de DaimlerChrysler se tiennent garants de la marque. Des interviews, publiés par des magasines comme Auto Motor und Sport, Autobild, Spiegel (Mirror), et Frankfurter Allgemeinen Sonntagzeitung (Frankfurt General Sunday Paper), montrent bien le support du patron de smart, Ulrich Walker, du patron de Mercedes-Benz, Eckhard Cordes, et du PDG de DaimlerChrysler Jürgen Schrempp.
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| La banque américaine Morgan Stanley a conseillé à DaimlerChrysler de couper les vivres à smart. (Photo: Shawn Pisio, Canadian Auto Press) |
Le rapport indiquait que "Nous croyons que les marchés récompenseront DaimlerChrysler pour l'amélioration de sa discipline fiscale." Morgan Stanley a aussi statué que la fermeture de smart, malgré son coût estimé à 2,75 milliards d'Euros, pourrait être récupérée sur une base de deux ans, selon une estimation des pertes et des coûts généraux
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| Dans le but d'atteindre le seuil de rentabilité, smart aurait besoin de vendre 200,000 unités, ce qui correspond maintenant aux objectifs de ventes de la marque pour 2006. (Photo: Shawn Pisio, Canadian Auto Press) |
DaimlerChrysler estime qu'environ 140,000 smart ont été vendues en 2004. Ce nombre, bien qu'admirable pour un manufacturier de véhicules spécialisés, est d'environ 30,000 en deçà de ses objectifs de ventes. Dans le but d'atteindre le seuil de rentabilité, smart aurait besoin de vendre 200,000 unités, ce qui correspond maintenant aux objectifs de ventes de la marque pour 2006.
L'an dernier, la compagnie a expédié 60,000 unités de la compacte à hayon forfour à ses concessionnaires, avec des projections de ventes de 80,000 unités pour l'année 2005. L'ajout de la première année complète de ventes au Canada, en Malaisie et en Norvège devrait aider la marque à se rapprocher de l'atteinte de ses buts.
Au milieu de toute cette négativité, ZAP, un importateur indépendant de la smart, installé en Californie, a rapporté avoir pris des commandes de la
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| ZAP, un importateur indépendant de la smart, installé en Californie, a rapporté avoir pris des commandes de la petite deux places fortwo pour une valeur de 55 millions US$. (Photo: Shawn Pisio, Canadian Auto Press) |
Plus tôt la semaine dernière, un porte-parole de ZAP disait: "Cette chic voiture miniature défie tous les experts - même nos propres prédictions. Nous espérions que la smart devienne un succès, avec les prix sans cesse croissants de l'essence, mais tout ce que nous avons entendu de l'industrie était que la micro-voiture était morte aux Etats-Unis. Il y avait une mentalité très répandue aux USA depuis les dernières décennies qui disait que plus c'est gros, mieux c'est, mais en réalité c'est ce qui est le plus brillant qui est le mieux (smarter is better) - et la smart nous le prouve. Nous croyons que la smart aura un impact énorme au sein de notre société, tout comme la Beetle l'a fait il y a cinquante ans."
Cette tendance semble prouver que les analystes de la firme ainsi que Morgan Stanley ont eu tort: une entrée dans la culture folle de
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| Seul le temps nous dira si la marque smart sera fermée ou non; toutefois, les principaux exécutifs de DaimlerChrysler se tiennent garants de la marque. (Photo: Shawn Pisio, Canadian Auto Press) |
Seul le temps nous dira si la marque smart sera fermée ou non; toutefois, les principaux exécutifs de DaimlerChrysler se tiennent garants de la marque. Des interviews, publiés par des magasines comme Auto Motor und Sport, Autobild, Spiegel (Mirror), et Frankfurter Allgemeinen Sonntagzeitung (Frankfurt General Sunday Paper), montrent bien le support du patron de smart, Ulrich Walker, du patron de Mercedes-Benz, Eckhard Cordes, et du PDG de DaimlerChrysler Jürgen Schrempp.