Puissance au cube
Le démarrage se fait sans clef à l'aide d'un bouton placé à droite dans le tableau de bord : tout de suite, le V8 Hemi de 6,1 litres se met à ronronner. Ce moteur fait preuve d'une grande souplesse avec un couple de 420 livres-pied. Quand on le souhaite, les accélérations sont puissantes grâce aux 425 chevaux du moteur Hemi. En accélération en ligne droite, la boîte automatique se révèle efficace. Mais sur une route en lacets ou sur un circuit d'auto slalom, la boîte automatique, en mode manuel ou automatique, bousille en douce le travail du moteur. On a de la difficulté à trouver et à maintenir le bon rapport. Vivement la boîte manuelle à 6 rapports promise pour les versions 2009.
Bien campée en virage
La belle surprise vient de sa tenue de route. J'ai pu faire un essai d'une vingtaine de minutes sur un tracé de routes secondaires puis j'ai roulé avec la voiture sur un tracé d'auto slalom conçu pour la gamme SRT. La Challenger m'a plu par son confort et son aplomb sur la route.
Je m'attendais à une suspension ferme, à un essieu rigide ferme : j'ai eu droit à un essieu arrière souple. Le résultat est magnifique. Les ingénieurs ont mis le paquet. La voiture sautille peu sur les surfaces bosselées.
En virage, elle se couche de l'arrière. On sent le comportement de la voiture. Elle prévient que l'arrière va décrocher, mais ce dernier ne décroche que progressivement, permettant de sentir la voiture et de corriger, au besoin, la trajectoire du volant ou de l'accélérateur.
On m'a recommandé de moduler le système de contrôle de la stabilité pour profiter des qualités de la voiture. On peut réduire et, même, annuler son effet: il existe deux niveaux de suppression. On n'a qu'à appuyer sur le commutateur au tableau de bord. Ceci permet alors de tirer le meilleur de la voiture sur une piste. Les ingénieurs qui ont travaillé à concevoir cette suspension méritent tous mes éloges. Ils nous permettent de piloter la voiture et d'en tirer le meilleur parti.
La Challenger SRT8 possède des réactions saines en virages. Comme toute bonne propulsion, elle décroche de l'arrière. Si l'on arrive trop vite, elle fera preuve de sous-virage en raison de son poids avant. J'ai adoré jouer avec elle. Ce premier contact donne un goût de « revenez-y » pour l'exploiter davantage.
Quantité limitée
Cette première livrée de Challenger ne durera pas longtemps et elle se limite à la SRT8. Mais patience, les 2009 arrivent à grands pas avec quatre versions au Canada. Peu importe la version, la Challenger devrait faire sensation.
photo:Luc Gagné, Amyot Bachand
Le démarrage se fait sans clef à l'aide d'un bouton placé à droite dans le tableau de bord : tout de suite, le V8 Hemi de 6,1 litres se met à ronronner. Ce moteur fait preuve d'une grande souplesse avec un couple de 420 livres-pied. Quand on le souhaite, les accélérations sont puissantes grâce aux 425 chevaux du moteur Hemi. En accélération en ligne droite, la boîte automatique se révèle efficace. Mais sur une route en lacets ou sur un circuit d'auto slalom, la boîte automatique, en mode manuel ou automatique, bousille en douce le travail du moteur. On a de la difficulté à trouver et à maintenir le bon rapport. Vivement la boîte manuelle à 6 rapports promise pour les versions 2009.
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| Le V8 Hemi de 6,1 litres fait preuve d'une grande souplesse avec un couple de 420 livres-pied. |
Bien campée en virage
La belle surprise vient de sa tenue de route. J'ai pu faire un essai d'une vingtaine de minutes sur un tracé de routes secondaires puis j'ai roulé avec la voiture sur un tracé d'auto slalom conçu pour la gamme SRT. La Challenger m'a plu par son confort et son aplomb sur la route.
Je m'attendais à une suspension ferme, à un essieu rigide ferme : j'ai eu droit à un essieu arrière souple. Le résultat est magnifique. Les ingénieurs ont mis le paquet. La voiture sautille peu sur les surfaces bosselées.
En virage, elle se couche de l'arrière. On sent le comportement de la voiture. Elle prévient que l'arrière va décrocher, mais ce dernier ne décroche que progressivement, permettant de sentir la voiture et de corriger, au besoin, la trajectoire du volant ou de l'accélérateur.
On m'a recommandé de moduler le système de contrôle de la stabilité pour profiter des qualités de la voiture. On peut réduire et, même, annuler son effet: il existe deux niveaux de suppression. On n'a qu'à appuyer sur le commutateur au tableau de bord. Ceci permet alors de tirer le meilleur de la voiture sur une piste. Les ingénieurs qui ont travaillé à concevoir cette suspension méritent tous mes éloges. Ils nous permettent de piloter la voiture et d'en tirer le meilleur parti.
La Challenger SRT8 possède des réactions saines en virages. Comme toute bonne propulsion, elle décroche de l'arrière. Si l'on arrive trop vite, elle fera preuve de sous-virage en raison de son poids avant. J'ai adoré jouer avec elle. Ce premier contact donne un goût de « revenez-y » pour l'exploiter davantage.
Quantité limitée
Cette première livrée de Challenger ne durera pas longtemps et elle se limite à la SRT8. Mais patience, les 2009 arrivent à grands pas avec quatre versions au Canada. Peu importe la version, la Challenger devrait faire sensation.
photo:Luc Gagné, Amyot Bachand
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