Nouvelle tanière
Chrysler et les habitacles, les habitacles et Chrysler. On a tous entendu la vieille rengaine : ils sont plus ou moins moches. Ces jours-ci, Chrysler ne mène peut-être pas le bal, mais elle ne traîne certainement pas de la patte non plus. L’aménagement intérieur de la Charger se veut en effet simple et fonctionnel et, dans mon modèle d’essai, l’impressionnant écran de 8,4 pouces du système Uconnect Touch de Chrysler le mettait en valeur. Très bonne finition, plastiques de qualité. Si elle ne lance pas une nouvelle tendance comme la Ford Taurus, la Charger frappe néanmoins dans le mille à cet égard.
Les sièges bien conçus et confortables offrent une position de conduite parfaite. Quatre passagers accèdent aisément à leur place et profitent de beaucoup d’espace pour la tête et les jambes. Bref, on a fort à faire pour trouver quelque chose à redire du cockpit de la Charger. Le seul reproche que je pourrais formuler concerne le style et la console du levier de vitesses, qui semble un peu rudimentaire par rapport au reste du tableau de bord.
Mon royaume pour d’autres rapports
Là où le bât blesse? La boîte de vitesses et les trucs qui y sont reliés. Outre sa présentation vétuste, la boîte manque tout simplement de rapports. À cinq vitesses, la boîte de la Dodge Charger R/T 2012 fait en effet piètre figure, et je soupçonne qu’elle est à la base des reprises si nonchalantes. L’effleurement de la pédale ne provoque que résistance et hésitation avant que la voiture se décide enfin d’avancer. On dirait quasiment que la Dodge reste constamment en mode « éco ».
Le HEMI de 5,7 litres me faisait saliver, rien qu’à la mention « Charger ». Comme tout vrai conducteur, j’éprouve un malin plaisir à écraser la pédale de gaz, mais j’aime bien y aller mollo une fois de temps en temps. Quand on le cravache rondement, le V8 de 370 ch et 395 pi-lb embrase le bitume. La boîte fait un bon travail en général, mais, comme beaucoup d’autres admirateurs de la voiture, j’attends avec impatience le jour où le HEMI héritera de la boîte à huit vitesses actuellement exclusive au V6.
Sur l’autoroute, le V8 se calme quand on relâche la pédale, son rugissement se transformant en auguste vrombissement. Le HEMI profite également du système FuelSaver MDS qui peut désactiver quatre cylindres quand on roule à vitesse de croisière ou en roue libre.
Pour dépasser, il faut vraiment insister pour que la boîte rétrograde de quelques vitesses. Rien de terrible, mais la situation réduit le raffinement global du modèle. Pour ce qui est de l’expérience de conduite, la Dodge Charger R/T 2012 se montre très civilisée en toute situation.
Chrysler et les habitacles, les habitacles et Chrysler. On a tous entendu la vieille rengaine : ils sont plus ou moins moches. Ces jours-ci, Chrysler ne mène peut-être pas le bal, mais elle ne traîne certainement pas de la patte non plus. L’aménagement intérieur de la Charger se veut en effet simple et fonctionnel et, dans mon modèle d’essai, l’impressionnant écran de 8,4 pouces du système Uconnect Touch de Chrysler le mettait en valeur. Très bonne finition, plastiques de qualité. Si elle ne lance pas une nouvelle tendance comme la Ford Taurus, la Charger frappe néanmoins dans le mille à cet égard.
 |
| L’aménagement intérieur de la Charger se veut simple et fonctionnel et, dans mon modèle d’essai, l’impressionnant écran de 8,4 pouces du système Uconnect Touch le mettait en valeur. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |
Les sièges bien conçus et confortables offrent une position de conduite parfaite. Quatre passagers accèdent aisément à leur place et profitent de beaucoup d’espace pour la tête et les jambes. Bref, on a fort à faire pour trouver quelque chose à redire du cockpit de la Charger. Le seul reproche que je pourrais formuler concerne le style et la console du levier de vitesses, qui semble un peu rudimentaire par rapport au reste du tableau de bord.
Mon royaume pour d’autres rapports
Là où le bât blesse? La boîte de vitesses et les trucs qui y sont reliés. Outre sa présentation vétuste, la boîte manque tout simplement de rapports. À cinq vitesses, la boîte de la Dodge Charger R/T 2012 fait en effet piètre figure, et je soupçonne qu’elle est à la base des reprises si nonchalantes. L’effleurement de la pédale ne provoque que résistance et hésitation avant que la voiture se décide enfin d’avancer. On dirait quasiment que la Dodge reste constamment en mode « éco ».
Le HEMI de 5,7 litres me faisait saliver, rien qu’à la mention « Charger ». Comme tout vrai conducteur, j’éprouve un malin plaisir à écraser la pédale de gaz, mais j’aime bien y aller mollo une fois de temps en temps. Quand on le cravache rondement, le V8 de 370 ch et 395 pi-lb embrase le bitume. La boîte fait un bon travail en général, mais, comme beaucoup d’autres admirateurs de la voiture, j’attends avec impatience le jour où le HEMI héritera de la boîte à huit vitesses actuellement exclusive au V6.
Sur l’autoroute, le V8 se calme quand on relâche la pédale, son rugissement se transformant en auguste vrombissement. Le HEMI profite également du système FuelSaver MDS qui peut désactiver quatre cylindres quand on roule à vitesse de croisière ou en roue libre.
Pour dépasser, il faut vraiment insister pour que la boîte rétrograde de quelques vitesses. Rien de terrible, mais la situation réduit le raffinement global du modèle. Pour ce qui est de l’expérience de conduite, la Dodge Charger R/T 2012 se montre très civilisée en toute situation.
 |
| Quand on le cravache rondement, le V8 de 370 ch et 395 pi-lb embrase le bitume. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |