C’est d’ailleurs ici en 2001 qu’Alex Zanadi a perdu ses deux jambes lors d’un effroyable accident. Zanardi menait la course quand à la sortie des puits après son dernier ravitaillement, sa voiture effectuait un tête-à-queue et s’était retrouvée en plein sur la trajectoire de course en piste au Turn 1. Sa monoplace fut coupée en deux par celle conduite par Alexandre Tagliani, à près de 300 km/h. Horrible. Des affiches des noms des participants à cette épreuve sont encore visibles sur les gradins principaux, comme suspendus dans le temps.
Le nouvel horaire du DTM, qui comprime toute l’action en deux jours au lieu de trois, ne fait pas l’unanimité. Les bolides tournent désormais sans arrêt durant deux heures et demie le samedi matin en essais libres avant de participer aux qualifications qui durent, ma foi, très peu de temps. Puis, c’est la course d’une heure le dimanche.
Le Québécois Bruno Spengler était en très grande forme. La nouvelle Mercedes-Benz Classe-C DTM, conçue par Gerhard Ungar de HWA, semble user très peu ses pneus, ce qui permet de rester longtemps en piste tout en réalisant des chronos très rapides. C’est cet avantage qui a permis à Spengler de passer de la 5e à la deuxième place lors de la course de dimanche.
Ce qui est toutefois bizarre est que toute la publicité du DTM est axée sur Ralf Schumacher. Pourtant, il est totalement inexistant. À Hockenheim, il s’est qualifié 12e et a terminé 9e à 55 secondes du vainqueur. Au Lausitzring, il a pris le départ depuis la dernière place après un changement de moteur, et il a terminé 10e, à une minute 10 secondes de Paffett… Ralf, membre de l’écurie HWA cette saison, pilote exactement la même voiture que Paffett, Spengler et Paul di Resta.
Ah! J’entends vos questions sur le plaisir de rouler sur les fameuses Autobahn allemandes! En fait, ce n’est pas moi qui conduisait, et nous n’avons pas roulé sur ces autoroutes sans limites de vitesse. Mais mon « chauffeur » roulait en moyenne à 180 km/h avec quelques pointes à 240. Disons qu’à ces vitesses, il faut être extrêmement vigilant, car la moindre fausse manœuvre peut avoir des conséquences dramatiques. Disons que c’est prodigieusement divertissant!
photo:René Fagnan - Auto123.com
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Le nouvel horaire du DTM, qui comprime toute l’action en deux jours au lieu de trois, ne fait pas l’unanimité. Les bolides tournent désormais sans arrêt durant deux heures et demie le samedi matin en essais libres avant de participer aux qualifications qui durent, ma foi, très peu de temps. Puis, c’est la course d’une heure le dimanche.
Le Québécois Bruno Spengler était en très grande forme. La nouvelle Mercedes-Benz Classe-C DTM, conçue par Gerhard Ungar de HWA, semble user très peu ses pneus, ce qui permet de rester longtemps en piste tout en réalisant des chronos très rapides. C’est cet avantage qui a permis à Spengler de passer de la 5e à la deuxième place lors de la course de dimanche.
Ce qui est toutefois bizarre est que toute la publicité du DTM est axée sur Ralf Schumacher. Pourtant, il est totalement inexistant. À Hockenheim, il s’est qualifié 12e et a terminé 9e à 55 secondes du vainqueur. Au Lausitzring, il a pris le départ depuis la dernière place après un changement de moteur, et il a terminé 10e, à une minute 10 secondes de Paffett… Ralf, membre de l’écurie HWA cette saison, pilote exactement la même voiture que Paffett, Spengler et Paul di Resta.
Ah! J’entends vos questions sur le plaisir de rouler sur les fameuses Autobahn allemandes! En fait, ce n’est pas moi qui conduisait, et nous n’avons pas roulé sur ces autoroutes sans limites de vitesse. Mais mon « chauffeur » roulait en moyenne à 180 km/h avec quelques pointes à 240. Disons qu’à ces vitesses, il faut être extrêmement vigilant, car la moindre fausse manœuvre peut avoir des conséquences dramatiques. Disons que c’est prodigieusement divertissant!
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photo:René Fagnan - Auto123.com
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