Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Essai : Audi S4 quattro 2007

|
Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Au moins, l'équipement est étoffé. Chaque place latérale est chauffée. Il y a des pare-soleil à l'arrière -- sûrement pour permettre aux passagers de se reposer les yeux après une journée de ski. Le système de navigation est un peu compliqué à utiliser et son écran n'est pas à commande tactile, mais il fonctionne bien. Autres éléments dignes de mention: des garnitures en fibre de carbone, des sièges à multiples réglages électriques, un toit ouvrant, des commandes au volant et même un support ajustable pour les cuisses sur les sièges avant. N'oublions pas la chaîne audio Bose -- ce que j'ai pourtant fait en conduisant, car la merveilleuse mélodie du moteur d'Audi était tout ce que mes oreilles voulaient entendre.

Les sièges avant comportent un support ajustable pour les cuisses.

Le résultat, au volant, est une voiture calme mais toujours prête à exploser. Bien que l'équipement de performance ne gâche pas le confort, la présence de nombreux emblèmes «S» éveille constamment les sens et incite à tester les limites de la machine. Si vous succombez à la tentation, vous serez récompensé. Si toutefois vous relâchez la pédale et circulez paisiblement, vous ressentirez constamment un vide à combler.

Fonctionnalité hivernale
Audi a fait en sorte que les conducteurs de S4 aient à leur disposition un arsenal complet pour combattre l'hiver. Essuie-glace automatiques, climatiseur automatique, sièges et miroirs chauffants... ce n'est pas Dame Nature qui fait la loi. En outre, les phares pivotent dans les courbes pour mieux éclairer la trajectoire et ils sont toujours clairs grâce à des lave-phares. Tel que mentionné plus tôt, le système de navigation guide efficacement le conducteur jusqu'à destination et la traction intégrale quattro s'assure qu'aucun obstacle ne compromettra le trajet.

Conduite
Une bête enragée se cache sous le capot: un V8 de 4,2 litres qui achemine 340 chevaux aux quatre roues via une boîte manuelle à six rapports. Ce moteur requière de l'essence super et rien d'autre; il consomme environ 16 litres aux 100 km par temps froid. J'aurais pu obtenir un résultat inférieur en conduisant plus raisonnablement, mais j'en étais incapable.

En effet, c'est dur de ne pas conduire à la S4 «à l'extrême». Le grondement constant du V8 est difficile à résister, tout comme l'envie de rétrograder d'un rapport ou deux et d'enfoncer la pédale d'accélérateur. Ce n'est pas juste le cri du moteur; le son d'échappement est tout aussi envoûtant. Il vous hantera à chaque fois que vous n'êtes pas au volant. Globalement, la sauvage et redoutable S4 est une machine qui demeure à la merci du conducteur, de ses mains et de ses pieds. Le conducteur fait ce qu'il veut, et la S4 peut tout faire.

Elle est l'ange et le diable à la fois.

Le terrain de jeu parfait.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
None