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Essai: Toyota Camry XLE 2007

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Une Lexus pour les pauvres
Sur la route, les passagers seront sans aucun doute choyés par le niveau inégalé de raffinement d'opération de la Camry. C'est sur ce point que je vais insister au sujet de la Camry XLE 2007. La voiture est très silencieuse et son roulement est très doux. La base de son raffinement commence par les douces performances de son V6 optionnel. D'une cylindrée de 3,5 litres et livrant une cavalerie de 268 chevaux et un couple de 248 lb-pi, ce V6 sophistiqué est plus gros et plus dynamique que celui de la Camry précédente. Il s'agit également d'un moteur à très faibles émissions polluantes alors qu'il respecte la norme ULEVII. La distribution variable des soupapes et le système d'admission à volume variable contribuent à aplanir la courbe de couple du moteur. Le résultat est que
(Photo : Rob Rothwell)

ce dernier est capable de propulser les 1 669 kg (3 680 lbs) avec une surprenante vigueur. Toutefois, il faut mentionner que cette énergie provient également de l'excellente transmission automatique à 6 rapports que Toyota a décidé de jumeler avec le V6 disposé transversalement. La transmission automatique passe d'un rapport à l'autre avec une telle douceur que cette opération n'est presque pas perceptible. Si les performances plus vives vous tentent, il y a le mode manuel électronique à votre disposition.

Les deux composantes principales du groupe motopropulseur de la XLE fonctionnent en parfaite harmonie avec un temps sous la barre des 7 secondes pour atteindre 96 km/h (60 mph). Lorsque la Camry est pourvue du 4 cylindres, ses 187 chevaux et ses 161 lb-pi de couple se fraient un chemin via une transmission manuelle ou automatique à 5 rapports au choix, mais je n'ai pas eu l'opportunité d'en faire l'essai à ce jour. Aux côtés du groupe motopropulseur, toute les Camry sont munies de 4 freins à disque avec ABS. Ceux de ma voiture d'essai étaient prévisibles et moins sensibles que ce que j'avais expérimenté avec la concurrence et honnêtement, c'est une qualité que je préfère.

(Photo : Rob Rothwell)

Comparer la Camry à la Lexus (en l'occurrence le modèle ES) comme je l'ai fait auparavant dans ce reportage, serait comparer des pommes avec des oranges; toutefois, cette comparaison tient tout de même la route. Bien sûr, la ES possède une roulement plus confortable et est plus douce à opérer, mais pas par une grande marge. La Camry est une berline moelleuse qui ne perd pas sa contenance sur les routes sinueuses. Les virages serrés vont inévitablement engendrer un roulis et des plaintes au niveau des pneus, mais la Camry poursuivra sa route dans le tracé planifié dans la mesure où le comportement du pilote est raisonnable, bien entendu. Il ne s'agit pas d'une berline sport comme la Lexus de série IS. Sa suspension entièrement indépendante est constituée de jambes de force MacPherson et d'une barre stabilisatrice à l'avant et d'un système à 2 bras à chacune des roues épaulé par une barre stabilisatrice à l'arrière. Toutefois, pour ceux qui souhaitent un comportement plus près d'une berline sport, une suspension « sport » relie le châssis aux 4 roues de la Camry SE V6. Malgré tout, je ne crois pas que cette suspension améliorera la sensation de la direction qui m'est apparue plutôt molle et floue.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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