Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

F1: Mark Webber doute d'une forme de contrôle des budgets

|
Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
D'après GMM

Mark Webber, pilote australien de Formule 1, a déclaré jeudi que l'imposition d'un plafond budgétaire allait à l'encontre de l'esprit de la F1.

L'alliance des écuries de F1, la FOTA, a déjà indiqué que ce système de contrôle financier, qui permettra à certaines écuries de vivre avec 33 millions d'euros pas année alors que d'autres pourront dépenser sans compter, risque de « renverser l'essence même » du sport.

Le président de la FIA, Max Mosley, affirme que les deux clans seront équilibrés, car ceux qui choisiront d'être gouvernés par le plafond budgétaire jouiront d'une plus grande liberté technologique.

« C'est comme si, au football, Coventry pouvait jouer avec 30 joueurs contre seulement 11 pour Manchester United, » a déclaré le pilote de l'écurie Red Bull à la BBC.

« Ou bien c'est comme si en tennis, parce que vous n'avez pas une bonne raquette, on baissait le filet quand vous jouez puis on le relèverait quand votre adversaire frappe la balle ».

Webber croit que ce double statut va en l'encontre de la génétique même de la F1. « Parfois, il est difficile de comprendre où nous en allons (en F1)... », ajoute-t-il.

« On en peut se féliciter de nos réalisations que si on a fait mieux que les autres tout en disposant des mêmes chances, » précise Weber.

Mais l'Australien n'est pas trop inquiet de la situation et croit plutôt que cette affaire de règlements n'est qu'un coup joué sur l'échiquier politique de la F1.

« Je ne m'en fais pas trop, car je crois que les choses vont évoluer ».
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
Passionné d'automobile, il teste et compare des véhicules de différentes catégories avec l'œil du consommateur, garantissant des évaluations pertinentes et objectives.
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada