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F1: Vitaly Petrov explique son choix pour l'équipe Renault

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Khatir Soltani
D'après GMM

Vitaly Petrov révèle qu'il aurait pu signer avec l'équipe Campos ou BMW-Sauber pour 2010.

Le jeune russe, qui a terminé vice-champion GP2 l'an dernier, fera ses débuts en grand prix avec Renault.

"Alors que j'aurais pu aller chez BMW-Sauber, j'ai choisi Renault pour une raison simple, je vais apprendre davantage et plus vite dans une équipe qui est en place depuis longtemps," indique le Russe.

"C'est mieux d'être perdu au milieu d'une grande ville plutôt qu'au milieu de la Sibérie !" ajoute Vitaly Petrov.

Selon le Russe, Romain Grosjean n'aurait pas dû accepter l'offre de Renault à la mi-saison.

Le Français et le Russe étaient coéquipiers en GP2 en 2009 dans l'équipe Barwa Addax. Et après le grand prix de Hongrie fin juillet, Renault a remplacé Nelson Piquet Junior par Romain Grosjean.

Le Franco-Suisse n'a pas vraiment brillé aux côtés de Fernando Alonso, et n'a pas été retenu à la fin de la saison pour poursuivre dans l'équipe de F1.

Vitaly Petrov insiste que cette "erreur" lui coûte sa place de titulaire.

"Grosjean a fait une erreur en arrivant en F1 à mi-saison. Il y avait beaucoup plus à perdre qu'à gagner, surtout avec une voiture avec laquelle même Alonso ne faisait rien. Une équipe m'a recruté à la mi-2009 et j'ai refusé, et mon père m'a appuyé. Il est mieux de débuter pour une saison complète," déclare Vitaly Petrov dans la publication française Auto Hebdo.

Vitaly Petrov apporte une budget de 15 millions d'euros à l'équipe restructurée d'Enstone, un premier paiement doit se faire au 1er mars, en cas de manquement il pourrait perdre sa place de titulaire.


Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
Passionné d'automobile, il teste et compare des véhicules de différentes catégories avec l'œil du consommateur, garantissant des évaluations pertinentes et objectives.
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada