En 1959, après deux années de développement, Mitchell et son équipe ont commencé à concevoir ce qui allait devenir la version finale de la
prochaine génération de la Corvette. Parmi les stylistes se trouvait Larry Shinoda, qui s'est fait connaître par la suite en tant que créateur de la Ford Mustang Boss 302. À ce moment, la décision avait déjà été prise de produire un format coupé et un format cabriolet de la Sting Ray - un nom emprunté à un précédent prototype de Corvette.
La Sting Ray était unique pour plusieurs raisons, notamment l'absence d'un coffre. Un mince espace derrière les sièges était la seule place disponible pour ranger des bagages.
Comme touche finale, Mitchell a insisté pour que la lunette arrière soit divisée en deux. Arkus-Duntov et plusieurs autres s'y sont objectés, affirmant que la barre centrale obstruait le champ de vision. C'est finalement Mitchell qui a gagné et la lunette arrière divisée a été conservée.
Sous la sexy carrosserie de la voiture, on retrouvait un cadre-échelle et une suspension arrière indépendante. C'était la première fois de l'histoire qu'on adoptait une telle configuration pour une voiture de production américaine.
Le V8 de 327 po3 de la Corvette, offrant quatre niveaux de puissance différents entre 250 et 360 chevaux (ce dernier étant attribuable à la version à injection direction), s'avérait être le même qu'en 1962. Il était positionné bien à l'arrière des roues avant, créant ainsi une répartition quasi parfaite du poids. Jumelée à des freins plus massifs, à une
suspension sophistiquée et à un châssis ultra moderne (qui a été utilisé pendant 20 ans), la nouvelle Corvette se montrait de loin supérieure au modèle précédent.
Ainsi donc, la Corvette Sting Ray 1963 de nouvelle génération est arrivée chez les concessionnaires Chevrolet à l'automne 1962, provoquant un achalandage immédiat. Au terme de sa première année, plus de 21 500 exemplaires avaient été vendus, presque autant de coupés que de cabriolets.
L'année suivante, la division de la lunette arrière a été supprimée; il en a été de même jusqu'à la fin de la production de la voiture, en 1967. En bout de ligne, Mitchell avait défendu une cause perdante; selon lui, le fait d'enlever la lunette arrière divisée «ruinait toute la voiture». Avec ou sans cette caractéristique particulière, le look sophistiqué de la Sting Ray et son incroyable puissance ont changé pour de bon la perception qu'avait le public de la Corvette.
Qu'on l'aime ou non, cette Sting Ray 1963 en forme de requin s'avère l'une des pierres angulaires dans la riche histoire demi-centenaire de la Corvette.
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| Chevrolet Corvette 1963 (Photo: General Motors) |
La Sting Ray était unique pour plusieurs raisons, notamment l'absence d'un coffre. Un mince espace derrière les sièges était la seule place disponible pour ranger des bagages.
Comme touche finale, Mitchell a insisté pour que la lunette arrière soit divisée en deux. Arkus-Duntov et plusieurs autres s'y sont objectés, affirmant que la barre centrale obstruait le champ de vision. C'est finalement Mitchell qui a gagné et la lunette arrière divisée a été conservée.
Sous la sexy carrosserie de la voiture, on retrouvait un cadre-échelle et une suspension arrière indépendante. C'était la première fois de l'histoire qu'on adoptait une telle configuration pour une voiture de production américaine.
Le V8 de 327 po3 de la Corvette, offrant quatre niveaux de puissance différents entre 250 et 360 chevaux (ce dernier étant attribuable à la version à injection direction), s'avérait être le même qu'en 1962. Il était positionné bien à l'arrière des roues avant, créant ainsi une répartition quasi parfaite du poids. Jumelée à des freins plus massifs, à une
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| Chevrolet Corvette 1963 (Photo: General Motors) |
Ainsi donc, la Corvette Sting Ray 1963 de nouvelle génération est arrivée chez les concessionnaires Chevrolet à l'automne 1962, provoquant un achalandage immédiat. Au terme de sa première année, plus de 21 500 exemplaires avaient été vendus, presque autant de coupés que de cabriolets.
L'année suivante, la division de la lunette arrière a été supprimée; il en a été de même jusqu'à la fin de la production de la voiture, en 1967. En bout de ligne, Mitchell avait défendu une cause perdante; selon lui, le fait d'enlever la lunette arrière divisée «ruinait toute la voiture». Avec ou sans cette caractéristique particulière, le look sophistiqué de la Sting Ray et son incroyable puissance ont changé pour de bon la perception qu'avait le public de la Corvette.
Qu'on l'aime ou non, cette Sting Ray 1963 en forme de requin s'avère l'une des pierres angulaires dans la riche histoire demi-centenaire de la Corvette.
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