Tout d'abord, les sièges arrière se soulèvent pour découvrir un plancher de chargement vaste et presque plat. Quelques secondes suffisent pour passer de trois passagers arrière à, disons, un passager et une étagère. L'espace est abondant, mais ne comptez pas sur ces places pour faire la sieste, car les assises sont un peu trop fermes et droites.
Ensuite, la caisse de la Ridgeline possède un généreux coffre sous le plancher. On peut y engloutir 3-4 sacs-à-dos ou encore du matériel de camping. Il est verrouillable, égouttable et imperméable en plus. Le hayon peut quant à lui s'ouvrir vers le bas ou vers la gauche grâce à deux systèmes de charnières indépendants. Voilà qui est brillant.
Par ailleurs, l'empattement assez court de la Honda Ridgeline ne permet pas d'assurer un roulement des plus doux. Ceci dit, on ne sent pas la lourdeur ni le sautillement dont souffrent certaines camionnettes grand format. La conduite est facile et je dirais qu'elle se rapproche de celle d'une voiture même si la suspension paraît sèche à l'occasion.
Le bruit du vent et de la route à haute vitesse demeure acceptable, tout comme la consommation sur l'autoroute, qui s'est chiffrée à environ 11,5 L/100 km lors de mon essai routier. En ville, attendez-vous à plus de 14 L/100 km en raison de la boîte automatique à cinq rapports qui tend à retarder ses passages ascendants.
Puissance et traction
Le V6 de 3,5 litres de la Honda Ridgeline émet un son prononcé quand on le sollicite beaucoup. Malgré cela, il fonctionne avec une belle douceur et un entrain surprenant lors des dépassements. On entend même le système VTEC s'activer vers 4200 tours/minute si l'on garde l'accélérateur enfoncé.
Ce V6 est le seul moteur qui figure au menu, alors si ses 250 chevaux ne vous suffisent pas, il vous faudra magasiner ailleurs.
Le système quatre roues motrices à gestion variable du couple de Honda (VTM-4) répartit automatiquement le couple du moteur entre les deux essieux. Il privilégie un mode traction avant jusqu'à ce qu'il détecte un patinage; à ce moment, les roues arrière se mettent activement au boulot. La traction est abondante et fluide en conduite normale, c'est-à-dire qu'on ne décèle pas les transitions entre les modes. Honda a quand même prévu une fonction de verrouillage du système 4x4 pour assurer une motricité optimale quand la situation se corse.
Avec un moteur aussi fringant, une adhérence intelligemment dosée et un bon ensemble de pneus, la Ridgeline est heureuse d'aller jouer dans la boue et les sentiers. Par contre, elle est bâtie sur une structure monocoque, à l'instar d'une automobile. On profite certes d'un bon confort, mais cela va au détriment de la robustesse de la machine en dehors des sentiers battus.
Bref, la Ridgeline est très compétente, mais on regrette parfois ses racines de voiture quand le terrain se détériore.
Récapitulation
Tout est une question de priorités. La plupart des utilisateurs de Honda Ridgeline n'ont sans doute pas besoin de s'aventurer loin du bitume. Oui, cette camionnette ne possède pas la puissance d'une Dodge Ram à moteur HEMI ou la capacité de remorquage d'une Ford F-150, mais elle sait plaire aux consommateurs qui recherchent efficacité, polyvalence et qualité dans un camion intermédiaire.
photo:Justin Pritchard
Ensuite, la caisse de la Ridgeline possède un généreux coffre sous le plancher. On peut y engloutir 3-4 sacs-à-dos ou encore du matériel de camping. Il est verrouillable, égouttable et imperméable en plus. Le hayon peut quant à lui s'ouvrir vers le bas ou vers la gauche grâce à deux systèmes de charnières indépendants. Voilà qui est brillant.
Par ailleurs, l'empattement assez court de la Honda Ridgeline ne permet pas d'assurer un roulement des plus doux. Ceci dit, on ne sent pas la lourdeur ni le sautillement dont souffrent certaines camionnettes grand format. La conduite est facile et je dirais qu'elle se rapproche de celle d'une voiture même si la suspension paraît sèche à l'occasion.
Le bruit du vent et de la route à haute vitesse demeure acceptable, tout comme la consommation sur l'autoroute, qui s'est chiffrée à environ 11,5 L/100 km lors de mon essai routier. En ville, attendez-vous à plus de 14 L/100 km en raison de la boîte automatique à cinq rapports qui tend à retarder ses passages ascendants.
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| La caisse de la Ridgeline possède un généreux coffre sous le plancher. |
Puissance et traction
Le V6 de 3,5 litres de la Honda Ridgeline émet un son prononcé quand on le sollicite beaucoup. Malgré cela, il fonctionne avec une belle douceur et un entrain surprenant lors des dépassements. On entend même le système VTEC s'activer vers 4200 tours/minute si l'on garde l'accélérateur enfoncé.
Ce V6 est le seul moteur qui figure au menu, alors si ses 250 chevaux ne vous suffisent pas, il vous faudra magasiner ailleurs.
Le système quatre roues motrices à gestion variable du couple de Honda (VTM-4) répartit automatiquement le couple du moteur entre les deux essieux. Il privilégie un mode traction avant jusqu'à ce qu'il détecte un patinage; à ce moment, les roues arrière se mettent activement au boulot. La traction est abondante et fluide en conduite normale, c'est-à-dire qu'on ne décèle pas les transitions entre les modes. Honda a quand même prévu une fonction de verrouillage du système 4x4 pour assurer une motricité optimale quand la situation se corse.
Avec un moteur aussi fringant, une adhérence intelligemment dosée et un bon ensemble de pneus, la Ridgeline est heureuse d'aller jouer dans la boue et les sentiers. Par contre, elle est bâtie sur une structure monocoque, à l'instar d'une automobile. On profite certes d'un bon confort, mais cela va au détriment de la robustesse de la machine en dehors des sentiers battus.
Bref, la Ridgeline est très compétente, mais on regrette parfois ses racines de voiture quand le terrain se détériore.
Récapitulation
Tout est une question de priorités. La plupart des utilisateurs de Honda Ridgeline n'ont sans doute pas besoin de s'aventurer loin du bitume. Oui, cette camionnette ne possède pas la puissance d'une Dodge Ram à moteur HEMI ou la capacité de remorquage d'une Ford F-150, mais elle sait plaire aux consommateurs qui recherchent efficacité, polyvalence et qualité dans un camion intermédiaire.
photo:Justin Pritchard
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