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Hyundai Elantra Limited 2008 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Luc Gagné
Chère, ma chère !
Différence de puissance
Mais voilà, l'Elantra que nous avons conduite était un modèle Limited, le modèle le plus luxueux. Or, les versions haut de gamme de certaines de ses rivales bénéficient d'un moteur plus puissant. C'est le cas de la Mazda3 GT et de la Toyota Corolla XRS. Les 4-cylindres de 2,3 et de 2,4 litres, respectivement, développent 158 et 155 chevaux, et produisent plus de couple à des régimes inférieurs. Un constat qui porte ombrage à la berline coréenne.

L'Elantra Limited est munie de freins à disque aux quatre roues.

En revanche, l'Elantra Limited reçoit une boîte de vitesses automatique en équipement de série. Il faut débourser un supplément de plus de 1150 $ pour en obtenir une sur ces deux rivales. D'accord, la boîte automatique de la Hyundai ne compte que quatre rapports, alors que celles de ses rivales en ont cinq. Cependant, sa souplesse et l'économie à l'achat qu'elle procure compensent largement cette différence.

L'Elantra Limited comporte des freins à disque aux quatre roues, et leur action est facile à doser. Un antiblocage, qui n'est pas trop intrusif, fait également partie de l'équipement de série.

La servodirection à assistance électrique progressive (selon le régime du moteur) est trop légère à haute vitesse. Elle manque de cette fine précision directionnelle qu'on retrouve quand on conduit une Mazda3 sur l'autoroute.

Bonne routière
Cela dit, le roulement de l'Elantra est confortable, et la tenue de route, prévisible, des qualités appréciables lors de longues randonnées. La suspension masque bien les défauts du revêtement, et le roulis est limité, ce qui n'est pas le lot de toutes les berlines compactes.

L'intérieur de cette voiture, qui se veut luxueuse, est un curieux modèle de simplicité volontaire. Sur un vaste tableau de bord d'apparence dénudée, une chaîne audio loge au centre entre deux buses de ventilation. Plus bas, rien de moins qu'une dizaine de petits commutateurs de plastique blanc à surface lisse encadre un afficheur ovale dont l'éclairage est bleuté doux. Leur style moderne contraste avec l'allure classique de la chaîne audio.

Ces nombreux commutateurs, qui requièrent beaucoup d'attention, servent à régler la climatisation automatique et le chauffage. Dans les faits, trois molettes rotatives offrant une bonne prise auraient été plus efficaces... mais moins « sexy », j'admets.

Question de cuir...
Le volant inclinable se règle également en profondeur, ce qui n'est pas courant du côté des berlines compactes. Dommage, toutefois, que son boudin gainé de cuir donne l'impression d'être en plastique, comme s'il s'agissait d'un produit bon marché. Curieuse ironie pour cette voiture dont les sièges ont également une garniture de cuir.

Le tableau de bord est un modèle de simplicité volontaire !
Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque