L'éloge de la performance du V8 pourrait vous laisser croire que la Genesis de base nécessite des compromis, mais vous auriez tort. Le V6 Lambda de 3,8 litres, bénéficiant lui aussi de la double distribution variable et de l'injection directe d'essence, n'est vraiment pas piqué des vers. Produisant 333 chevaux et 291 livres-pied de couple, il garantit des accélérations fougueuses et suit même le rythme imposé par la R-Spec dans les enchaînements de courbes (faites-moi confiance). Certes, il n'émet pas le grognement du V8, mais il procure autant de sensations au conducteur. Encore une fois, la boîte automatique compte huit rapports, mais pas de sélecteurs de vitesses.
Un petit mot sur l'ajout de l'injection directe. Sans entrer dans les détails techniques, sachez qu'il s'agit d'une première pour Hyundai. En gros, le système accroît la puissance et le couple tout en réduisant la consommation. Les constructeurs coréens ont lancé la mode de l'injection directe d'essence (vous avez peut-être déjà aperçu l'emblème « GDI » sur un de leurs autres modèles) et je crois que de nombreux rivaux emboîteront le pas prochainement en voyant le succès de cette technologie.
La Hyundai Genesis 2012 affiche bien sûr un prix qui reflète son statut haut de gamme. Elle débute à 38 999 $, tandis que la version R-Spec (l'unique option pour les amateurs de V8) coûte pas moins de 53 499 $. C'est beaucoup d'argent pour une Hyundai, diront plusieurs, mais si vous analysez ce qu'elle offre en retour (commodités, performance, conduite, etc.), vous y verrez une bonne affaire. La berline Genesis se positionne drôlement bien dans le créneau très concurrentiel qu'elle souhaite attaquer.
En filant en douceur sur une interminable ligne droite sans la moindre inclinaison, en plein coeur de la vallée de Feu du désert du Nevada, j'ai senti que j'abandonnais tous mes préjugés à l'égard de Hyundai dans les montagnes derrière moi. Je m'attends pleinement à ce que la compagnie continue de grimper en flèche... comme la température indiquée par mon tableau de bord.
Un petit mot sur l'ajout de l'injection directe. Sans entrer dans les détails techniques, sachez qu'il s'agit d'une première pour Hyundai. En gros, le système accroît la puissance et le couple tout en réduisant la consommation. Les constructeurs coréens ont lancé la mode de l'injection directe d'essence (vous avez peut-être déjà aperçu l'emblème « GDI » sur un de leurs autres modèles) et je crois que de nombreux rivaux emboîteront le pas prochainement en voyant le succès de cette technologie.
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| L'injection directe est une première pour Hyundai. Le système accroît la puissance et le couple tout en réduisant la consommation. (Photo: Miranda Lightstone/Auto123.com) |
La Hyundai Genesis 2012 affiche bien sûr un prix qui reflète son statut haut de gamme. Elle débute à 38 999 $, tandis que la version R-Spec (l'unique option pour les amateurs de V8) coûte pas moins de 53 499 $. C'est beaucoup d'argent pour une Hyundai, diront plusieurs, mais si vous analysez ce qu'elle offre en retour (commodités, performance, conduite, etc.), vous y verrez une bonne affaire. La berline Genesis se positionne drôlement bien dans le créneau très concurrentiel qu'elle souhaite attaquer.
En filant en douceur sur une interminable ligne droite sans la moindre inclinaison, en plein coeur de la vallée de Feu du désert du Nevada, j'ai senti que j'abandonnais tous mes préjugés à l'égard de Hyundai dans les montagnes derrière moi. Je m'attends pleinement à ce que la compagnie continue de grimper en flèche... comme la température indiquée par mon tableau de bord.
Hyundai Genesis 5.0 R-SPEC 2012
Hyundai Genesis 5.0 R-SPEC 2012
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