Habitacle généreux
Quand on s'attarde au design du Veracruz, on le croirait de dimensions modestes. Les lignes intégrées dans les arêtes, tant à l'avant qu'à l'arrière, confèrent un aspect doux et aérodynamique à l'ensemble. On a bien l'impression de reconnaître des éléments pigés ici et là du côté de la concurrence (les vitres latérales du CR-V ou l'arrière du Subaru Tribeca), mais le tout demeure harmonieux et efficace.
Ce qui étonne cependant, c'est que ces modestes dimensions sont trompeuses, puisque l'habitacle est vaste et bien aménagé. Le dégagement dans les deux premières rangées est sans compromis pour des adultes, peu importe leur taille. Et je dois avouer que, même dans la troisième rangée, j'ai trouvé la place assez confortable pour effectuer un trajet de longueur moyenne sans rechigner. Les deux banquettes arrière sont repliables, mais ne donnent pas tout à fait un plancher plat. Quant à la banquette de seconde rangée, elle a besoin d'un peu d'aide et de mouvement vers l'avant pour reprendre sa position d'origine. Mais ce ne sont là que des détails.
Sur la route, la Veracruz impressionne. L'augmentation de la taille de la barre antiroulis évite le transfert de poids inopportun et diminue considérablement le tangage habituel de ce genre de véhicule. Et ce, peu importe l'insistance avec laquelle nous nous engagions dans les courbes.
Les freins, les plus puissants jamais produits par Hyundai en Amérique, font un boulot exceptionnel, ralentissant la masse du Veracruz dans un délai plus que raisonnable. Même la direction est assez précise et ne nécessite que peu de correction, transmettant avec une certaine aisance l'état de la route.
Preuve que tous les détails ont été pensés, les essuie-glaces profitent même d'une technologie nouveau genre puisque leur puissance est gérée par l'ordinateur de bord et variera selon le type de gadoue qu'ils auront à balayer. Ils seront aussi mis en hibernation après six jours sans être utilisés, ce qui évitera des pannes inutiles et coûteuses.
Évidemment, seul un véritable propriétaire de longue durée pourra confirmer toutes ces impressions. Mais après quelques jours au volant d'un de ces Veracruz, on peut aisément affirmer qu'il a véritablement tout ce qu'il faut, ou presque, pour devenir un joueur sérieux dans le créneau des multisegments. Hyundai est sérieuse et le prouve une fois de plus.
Design intéressant
Moteur puissant
Boîte de vitesses sans reproche
Première entrée dans le créneau de luxe
Consommation de carburant élevée
Déplacement des banquettes ardu
Absence d'un système de navigation
photo:Luc Gagné
Quand on s'attarde au design du Veracruz, on le croirait de dimensions modestes. Les lignes intégrées dans les arêtes, tant à l'avant qu'à l'arrière, confèrent un aspect doux et aérodynamique à l'ensemble. On a bien l'impression de reconnaître des éléments pigés ici et là du côté de la concurrence (les vitres latérales du CR-V ou l'arrière du Subaru Tribeca), mais le tout demeure harmonieux et efficace.
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| Même en version de « base », la liste d'équipements de série est complète. |
Ce qui étonne cependant, c'est que ces modestes dimensions sont trompeuses, puisque l'habitacle est vaste et bien aménagé. Le dégagement dans les deux premières rangées est sans compromis pour des adultes, peu importe leur taille. Et je dois avouer que, même dans la troisième rangée, j'ai trouvé la place assez confortable pour effectuer un trajet de longueur moyenne sans rechigner. Les deux banquettes arrière sont repliables, mais ne donnent pas tout à fait un plancher plat. Quant à la banquette de seconde rangée, elle a besoin d'un peu d'aide et de mouvement vers l'avant pour reprendre sa position d'origine. Mais ce ne sont là que des détails.
Sur la route, la Veracruz impressionne. L'augmentation de la taille de la barre antiroulis évite le transfert de poids inopportun et diminue considérablement le tangage habituel de ce genre de véhicule. Et ce, peu importe l'insistance avec laquelle nous nous engagions dans les courbes.
Les freins, les plus puissants jamais produits par Hyundai en Amérique, font un boulot exceptionnel, ralentissant la masse du Veracruz dans un délai plus que raisonnable. Même la direction est assez précise et ne nécessite que peu de correction, transmettant avec une certaine aisance l'état de la route.
Preuve que tous les détails ont été pensés, les essuie-glaces profitent même d'une technologie nouveau genre puisque leur puissance est gérée par l'ordinateur de bord et variera selon le type de gadoue qu'ils auront à balayer. Ils seront aussi mis en hibernation après six jours sans être utilisés, ce qui évitera des pannes inutiles et coûteuses.
Évidemment, seul un véritable propriétaire de longue durée pourra confirmer toutes ces impressions. Mais après quelques jours au volant d'un de ces Veracruz, on peut aisément affirmer qu'il a véritablement tout ce qu'il faut, ou presque, pour devenir un joueur sérieux dans le créneau des multisegments. Hyundai est sérieuse et le prouve une fois de plus.
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Moteur puissant
Boîte de vitesses sans reproche
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Première entrée dans le créneau de luxe
Consommation de carburant élevée
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Déplacement des banquettes ardu
Absence d'un système de navigation
photo:Luc Gagné
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