Mécanique sûre
Fidèle à sa volonté de s'imposer comme alternative aux Explorer de ce monde, le Borrego offre des choix de motorisations soutenant la concurrence. En effet, Kia a introduit dans le Borrego son premier V8. Par contre, aux fins de notre essai, nous avions la version plus prolétaire à motorisation V6.
Sans en faire une bête de somme, le V6 développe une puissance de 276 chevaux et produit un couple de 267 livres-pieds. Devant respecter l'aspect utilitaire, les gens de Kia ont maintenu une capacité de remorquage de 1866 kilos (5000 livres), ce qui est suffisant pour tirer des charges régulières comme un bateau ou une remorque. Par contre, il ne faut pas oublier que, pour les charges, disons, substantielles, le V8 a une capacité de 2800 kilos (7500 livres).
En matière de mécanique, le Borrego semble souffrir d'un déficit d'attention au chapitre de la suspension, qui est sèche. En réalité, en charge ou libre de charge, l'impression de dureté de la suspension est inconfortable. Ce point est important, car il rend la conduite plutôt désagréable. C'est un véhicule qui porte dur. De ce fait, on assimile facilement que d'autres bruits de caisse risque de faire leur apparition au fil des kilomètres, et je ne parle pas de ceux déjà présents venant du coffre.
Concurrence
Le Borrego dans sa configuration actuelle risque fort de se retrouver bien seul dans la catégorie des utilitaires sport purs et durs, car la majorité des constructeurs se détournent de cette riche manne d'autrefois. A ce jour, il y a encore de grands Mohicans qui représentent le créneau. Le ténor, le Ford Explorer XLT (41 399 $), le Chevrolet TrailBlazer 4RM LT (39 695 $), le Nissan Pathfinder S V6 (38 298 $), le Toyota 4Runner SR5 V6 (38 560 $) et, enfin, le Jeep Commander Sport (42 295 $).
Conclusion
Il est malheureux pour un véhicule comme le Borrego d'arriver sur le marché dans les conditions actuelles où la catégorie est littéralement en train de s'effondrer. Le Borrego, malgré ses compétences, est condamné avant même de sortir de l'usine. Il est clair qu'un marché subsiste pour des besoins spécifiques auxquels il répond bien, mais la question est : « Est-ce que la formule est toujours la bonne ? » Parfois, il vaut mieux jamais que tard.
photo:Philippe Champoux
Fidèle à sa volonté de s'imposer comme alternative aux Explorer de ce monde, le Borrego offre des choix de motorisations soutenant la concurrence. En effet, Kia a introduit dans le Borrego son premier V8. Par contre, aux fins de notre essai, nous avions la version plus prolétaire à motorisation V6.
Sans en faire une bête de somme, le V6 développe une puissance de 276 chevaux et produit un couple de 267 livres-pieds. Devant respecter l'aspect utilitaire, les gens de Kia ont maintenu une capacité de remorquage de 1866 kilos (5000 livres), ce qui est suffisant pour tirer des charges régulières comme un bateau ou une remorque. Par contre, il ne faut pas oublier que, pour les charges, disons, substantielles, le V8 a une capacité de 2800 kilos (7500 livres).
En matière de mécanique, le Borrego semble souffrir d'un déficit d'attention au chapitre de la suspension, qui est sèche. En réalité, en charge ou libre de charge, l'impression de dureté de la suspension est inconfortable. Ce point est important, car il rend la conduite plutôt désagréable. C'est un véhicule qui porte dur. De ce fait, on assimile facilement que d'autres bruits de caisse risque de faire leur apparition au fil des kilomètres, et je ne parle pas de ceux déjà présents venant du coffre.
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| Le Borrego semble souffrir d'un déficit d'attention au chapitre de la suspension, qui sèche. |
Concurrence
Le Borrego dans sa configuration actuelle risque fort de se retrouver bien seul dans la catégorie des utilitaires sport purs et durs, car la majorité des constructeurs se détournent de cette riche manne d'autrefois. A ce jour, il y a encore de grands Mohicans qui représentent le créneau. Le ténor, le Ford Explorer XLT (41 399 $), le Chevrolet TrailBlazer 4RM LT (39 695 $), le Nissan Pathfinder S V6 (38 298 $), le Toyota 4Runner SR5 V6 (38 560 $) et, enfin, le Jeep Commander Sport (42 295 $).
Conclusion
Il est malheureux pour un véhicule comme le Borrego d'arriver sur le marché dans les conditions actuelles où la catégorie est littéralement en train de s'effondrer. Le Borrego, malgré ses compétences, est condamné avant même de sortir de l'usine. Il est clair qu'un marché subsiste pour des besoins spécifiques auxquels il répond bien, mais la question est : « Est-ce que la formule est toujours la bonne ? » Parfois, il vaut mieux jamais que tard.
photo:Philippe Champoux
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