Chevrolet doit être applaudi pour ses efforts soutenus à vouloir dominer
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| La Z06 (avant-plan) et la C6-R (arrière-plan), montrées ici lors du lancement à Détroit, ont clairement été coulées dans le même moule. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
sa classe au Mans et dans la ALMS. Les résultats éloquents ont non seulement suscité une véritable fierté parmi les membres de l'équipe de course et les milliers d'employés qui travaillent chez General Motors, mais ils ont aussi rendu les marques Chevrolet et Corvette très visibles à la grandeur de l'Europe et des autres marchés, qui ne jouissaient pas de beaucoup de véhicules à la croix dorée avant que GM ne ressuscite Daewoo sous le nom Chevrolet, l'année dernière.
Nul doute que Chevrolet tentera de récolter le fruit de son travail avec la nouvelle C6-R en remportant les 24 Heures du Mans, le 19 juin prochain, et en vendant de nouvelles voitures Chevrolet aux Européens dès le lendemain.
Contrairement aux bolides de NASCAR, la C5-R sortante et la nouvelle
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| L'équipe de Corvette Racing avait commencé la saison 2004 aux 12 Heures de Sebring avec ces deux bolides C5-R. (Photo: General Motors of Canada) |
C6-R sont toutes deux basées sur la Corvette de série. Le nouveau modèle est doté des mêmes rails de cadre hydroformés fabriqués à l'usine de Bowling Green, au Kentucky. On retrouve aussi un grand nombre de composantes identiques.
Les différences viennent surtout du fait que la nouvelle C6 de série est plus courte que la C5 mais avec un empattement plus long. Cette longueur additionnelle permet une conduite plus stable sur des sections plus rapides, telles que la ligne droite des Hunaudières («Mulsanne straight») au Mans, où des vitesses supérieures à 290 km/h peuvent êtres atteintes.
«À première vue, on pourrait croire que les porte-à-faux avant et arrière raccourcis de la C6 constituent un obstacle à une force de portance négative optimale», a dit Steve Wesoloski, directeur de l'ingénierie de
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| Johnny O'Connell et Max Papis, de Corvette Racing, discutent de stratégies avec Steve Cole. (Photo: General Motors of Canada) |
Corvette Racing. «Toutefois, le faible coefficient de traînée de la C6, entre autres résultant de sa silhouette profilée et de ses phares avant au niveau, est le grand responsable du succès de la voiture à coller à la route et à se déplacer furtivement.»
Cela ne veut pas dire que le travail sur le plan de l'aérodynamisme a été facile. Au contraire, de nombreuses heures ont été consacrées à ajuster la C6-R pour qu'elle puisse affronter des vélocités hautement supérieures à la C6 standard, tout en demeurant les quatre roues bien sur terre. À cette fin, un imposant aileron arrière et un becquet avant ont été ajoutés afin d'améliorer le ratio portance/traînée par rapport à l'ancienne C5-R. L'équipe s'est servie d'études sur la simulation numérique des écoulements (CFD) ainsi que de tests sur circuit afin de perfectionner l'aspect aérodynamique. Le résultat est une voiture qui peut être réglée selon «les exigences de faible traînée du Mans ou de force de portance négative élevée de Mosport.»
Le moteur qui alimente la C6-R est directement tiré de la Corvette Z06 - ou, à l'inverse, disons que la Z06 a bénéficié des leçons apprises par l'équipe de course lors des tests de moteur effectués sur la piste. Autant
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| Bien que basé sur la C6 de série, l'habitacle de la C6-R traduit clairement une vocation sport dont le seul et unique but est de gagner des courses. (Photo: Trevor Hofmann, Canadian Auto Press) |
la C6 de série que la version C6-R de course reçoivent le nouveau V8 de 7,0 litres de Chevrolet, comprenant des têtes de cylindres CNC, des soupapes et des bielles en titane ainsi que des arbres d'entraînement en acier forgé. Bien entendu, les composantes et les spécifications du moteur de compétition et celui de série sont configurées pour opérer dans un environnement spécifique, mais Chevrolet affirme que «le raisonnement à la base de chaque moteur est le même».
