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LES SUCCÈS DE MAZDA

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Khatir Soltani

Pointe-Claire - En août 1997, Alain Desrochers, directeur des opérations de Mazda au Québec, déclarait à Auto Journal qu'il espérait terminer l'année entière avec 11000 ventes. Exactement quatre ans plus tard, Mazda a écoulé 3794 unités durant la seule période du mois d'août 2001! En fait, Mazda Canada a terminé au deuxième rang des constructeurs, cédant le premier rang à General Motors par seulement 13 véhicules. Le constructeur nippon devançait sans se gêner des gros canons comme Honda (2942), Toyota (2936) et même la maison-mère, Ford (1650).

Les Protegé, particulièrement la Protegé5 (805 unités en août), expliquent à elles seules une bonne partie du succès. Par ailleurs, la demande pour l'utilitaire compact Tribute est si forte que plusieurs des 50 concessionnaires Mazda au Québec sont tout simplement en rupture de stock.

Alain Desrochers, homme modeste s'il en est un, parle de "chance": "La voix du Québec est petite parmi toutes celles qui s'adressent à Mazda Motor Corporation. Sauf que Mazda a décidé de mettre l'emphase sur les petites voitures, le genre de voitures qui plait justement au Québécois. Par exemple, notre clientèle préfère les petits utilitaires. Les gros, on laisse ça aux Canadiens des Prairies et aux Américains. On a été chanceux."

Selon Denis Leclerc, concessionnaire en titre d'Albi Mazda, il faut voir dans les succès de Mazda Canada au Québec bien plus que de la chance. "C'est Alain le chef!" résume-t-il. "Alain a toujours eu en tête de battre Honda et Toyota. C'est fait et c'est grâce à sa vision, à sa façon de suivre et d'aider chacun de ses concessionnaires", ajoute M. Leclerc.

Quand on le presse un peu, Alain Desrochers finit par dévoiler sa propre recette de ce qu'il appelle "la chance". "C'est vrai qu'on est chanceux. Nos usines produisent de bons véhicules. Mais cette qualité de construction représente 50% des raisons d'acheter aux yeux du consommateur. L'autre 50%, c'est le reste, le "package" sur lequel mon équipe et moi travaillons. Comme, par exemple, assurer au client une expérience d'achat agréable, qui exclut les manipulations. Nos annonces dans les journaux doivent être transparentes, sans surprises et, surtout, les concessionnaires doivent avoir en stock exactement les véhicules qu'ils annoncent. Par la suite, il faut assurer un service après-vente impeccable."

Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada