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Lexus IS 250 2007 : Essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Des gadgets partout
Presque toutes les voitures offrent des sièges en cuir à réglages électriques et un lecteur CD (de série ou en option). Ce sont donc les accessoires moins communs qui permettent à certaines de se démarquer. La IS 250 est l'une d'elles.

La petite berline de Lexus est munie d'une multitude de dispositifs de technologie avancée.

On retrouve des petits gadgets électroniques amusants à la grandeur de la voiture. Le système de clé intelligente permet de déverrouiller les portes et d'accéder au véhicule sans avoir à sortir le trousseau de nos poches. Puis il y a le bouton-poussoir qui fait démarrer le moteur -- un truc qui fera des jaloux parmi vos amis.

Le conducteur peut même programmer les cadrans du compteur de vitesse et du tachymètre pour qu'ils s'illuminent à certaines vitesses ou à certains points de régime.

Utile?

Pas vraiment, mais c'est amusant à voir.

N'oublions pas le système de surveillance de la pression des pneus, le mode «Neige» associé à l'accélérateur électronique qui permet d'obtenir plus d'adhérence ainsi que les sièges avant ventilés.

La conduite
Sous le capot de la IS 250 se cache un V6 de 2,5 litres développant 204 chevaux, une puissance similaire à celle de l'Acura TSX et de la BMW 323i. La voiture est donc rapide sans être particulièrement explosive. Le moteur produit un son envoûtant quand on accélère et il livre sa puissance de façon très fluide et progressive.

La boite manuelle à six rapports est un compagnon idéal pour ce V6, quoique le maniement du levier arrive un peu en deçà des attentes. L'embrayage est léger et indulgent mais en même temps précis, ce qui démontre le bel équilibre de la IS.

Parlant d'équilibre, c'est celui entre la puissance et la performance environnementale qui m'impressionne le plus. La IS 250 est assez fougueuse pour faire grimper l'adrénaline de tous les conducteurs sauf les plus chevronnés et assez frugale pour être qualifiée d'économique. En effet, la consommation de 11 L/100 km en ville et de 8 L/100 km sur l'autoroute m'a agréablement surpris.

Sur les grands boulevards et les autoroutes, le roulement demeure silencieux et confortable. N'ayez crainte, toutefois, la suspension est assez ferme et le châssis assez rigide pour rassasier le sportif en vous.

La voiture freine et change de direction en un éclair grâce à ses ressorts et amortisseurs à réglage sport, sa direction fine ainsi que ses freins exceptionnellement convaincants.

Elle est silencieuse, confortable et frugale.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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