CARROSSERIE
Si son prix place le RX300 dans la même catégorie que les Explorer, Grand Cherokee et autres, sa conception diffère radicalement de celle de ses rivaux. Ceux-ci sont de véritables camions : montés, pour la plupart, sur un châssis autonome, ils sont hauts sur pattes et ont recours à des moteurs plus robustes que raffinés. En contrepartie, le RX300 propose une carrosserie monocoque, une garde au sol moins élevée et une motorisation d'un raffinement exceptionnel pour un VUS.
MÉCANIQUE
Dire que ce moteur brille par sa douceur relève de l'euphémisme ; il en est de même de son silence de roulement, tout simplement exceptionnel. De plus, il se distingue par son architecture aussi moderne que peu fréquente dans ce créneau. Lors de son introduction, il y a trois ans, le RX300 était le premier utilitaire sport à bénéfi-cier d'une motorisation munie d'un système de distribution à calage variable des soupapes. Qui plus est, les motoristes ont eu la brillante d'idée d'adapter ce V6 à 24 soupapes à double arbre à cames en tête aux exigences de ce type de véhicule. Ainsi, le couple atteint 80 % de son rendement maximal à un régime aussi bas que 1600 tours-minute. Ceux qui ont de lourdes charges à tirer peuvent également dormir tranquille : la capacité de remorquage est de 1587 kilos (3500 livres).
COMPORTEMENT
Ayant reçu le mandat de maximiser le confort et le raffinement, ce qui est le credo de Lexus, les concepteurs du RX300 l'ont doté d'une suspension à quatre roues indépendantes et d'un système de traction intégrale entièrement automatisé, deux approches plus fréquentes sur une voiture que sur un utilitaire. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les ingénieurs sont parvenus à leurs fins : jamais on n'a vu un soi-disant utilitaire offrir une telle douceur de roulement. Mais au fait, est-ce bien un uti-litaire ? Là est la question !Ses réactions sont celles d'une auto. Cela s'applique notamment à la tenue de route ainsi qu'à la stabilité directionnelle qui impressionnent toutes deux. Même son de cloche pour les mouvements de caisse, dont n'est pas affligé le RX300. Seule ombre au tableau, une direction un peu trop assistée, un mal qui afflige l'ensemble de la gamme Lexus. Comme quoi la perfection n'est pas encore de ce monde.