Le moteur est un dérivé de celui utilisé dans la Lotus Elan, soit un Twin Cam 1600cc propulsant les roues arrière. La boîte de vitesses utilisée fut conçue par Hewland, le modèle MK1V. La 23B gagne ses avantages par un poids à vide de seulement 400Kg et une hauteur de 685mm. Les porte-à-faux sont très courts en raison de la position des roues, poussées aux extrémités. La voiture, si petite soit-elle, peut atteindre une vitesse de pointe de 270 km/h.
La 23B a fait ses débuts en course en 1962 au Nürburgring alors que Jim Clark était derrière le volant. Balayant littéralement toute la compétition garnie de Ferrari, Aston Martin et Porsche, Clark a dû abandonner la course en raison d’une panne. Toujours en 1962, aux 24 heures du Mans, Team Lotus fut disqualifié pour des motifs techniques. Une décision que Colin Chapman n’a jamais accepté, lui qui à ce moment, a promis de ne plus jamais courir les 24 heures du Mans.
Vers un nouveau départ
Monsieur André Gagné est propriétaire de la 23B depuis mai 2009, suite à son importation d’Angleterre. La voiture accuse les années d’endurance sur les circuits et nécessite une importante restauration, ce à quoi Monsieur Gagné met beaucoup de temps et d’énergie, puisqu’il espère pouvoir un jour la conduire lors de course de voitures historiques.
Des voitures célèbres
Les Lotus, en plus d’être des vedettes de la piste, furent souvent des vedettes du grand et petit écran. Dans la série « Chapeau melon et bottes de cuir » entre 1961 et 1969, Diana Rigg roule en Elan. Sur grand écran, le célèbre espion James Bond délaisse les Aston Martin au profit de différentes Lotus dont une Formule 3 dans la version de 1967 de « Casino Royale ». La plus remarquable de toutes, l’Esprit S1 blanche à la propriété amphibie dans « L’espion qui m’aimait » (1977). La dernière apparition d’une Lotus dans la série James Bond fut dans « Rien que pour vos yeux » (1981) avec une Esprit turbo rouge.
Aujourd’hui, vers demain
Lotus demeure toujours très active, offrant plus de choix qu’en aucun autre temps de son histoire avec quatre modèles différents. Seulement deux de ceux-ci sont ou seront disponibles au Canada, l’Elise S2 et bientôt l’Evora. Le marché européen gagne une version plus pointue de l’Elise, L’Exige et une version plus civilisée, l’Europa. On ne peut passer sous silence dans l’histoire de la marque que c’est l’Elise qui sert de base à la construction de la première véritable voiture électrique moderne la Tesla Roadster.
photo:Luc-Olivier Chamberland
La 23B a fait ses débuts en course en 1962 au Nürburgring alors que Jim Clark était derrière le volant. Balayant littéralement toute la compétition garnie de Ferrari, Aston Martin et Porsche, Clark a dû abandonner la course en raison d’une panne. Toujours en 1962, aux 24 heures du Mans, Team Lotus fut disqualifié pour des motifs techniques. Une décision que Colin Chapman n’a jamais accepté, lui qui à ce moment, a promis de ne plus jamais courir les 24 heures du Mans.
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Vers un nouveau départ
Monsieur André Gagné est propriétaire de la 23B depuis mai 2009, suite à son importation d’Angleterre. La voiture accuse les années d’endurance sur les circuits et nécessite une importante restauration, ce à quoi Monsieur Gagné met beaucoup de temps et d’énergie, puisqu’il espère pouvoir un jour la conduire lors de course de voitures historiques.
Des voitures célèbres
Les Lotus, en plus d’être des vedettes de la piste, furent souvent des vedettes du grand et petit écran. Dans la série « Chapeau melon et bottes de cuir » entre 1961 et 1969, Diana Rigg roule en Elan. Sur grand écran, le célèbre espion James Bond délaisse les Aston Martin au profit de différentes Lotus dont une Formule 3 dans la version de 1967 de « Casino Royale ». La plus remarquable de toutes, l’Esprit S1 blanche à la propriété amphibie dans « L’espion qui m’aimait » (1977). La dernière apparition d’une Lotus dans la série James Bond fut dans « Rien que pour vos yeux » (1981) avec une Esprit turbo rouge.
Aujourd’hui, vers demain
Lotus demeure toujours très active, offrant plus de choix qu’en aucun autre temps de son histoire avec quatre modèles différents. Seulement deux de ceux-ci sont ou seront disponibles au Canada, l’Elise S2 et bientôt l’Evora. Le marché européen gagne une version plus pointue de l’Elise, L’Exige et une version plus civilisée, l’Europa. On ne peut passer sous silence dans l’histoire de la marque que c’est l’Elise qui sert de base à la construction de la première véritable voiture électrique moderne la Tesla Roadster.
| Suite à l’intervention et à la vigilance d’un lecteur, nous devons apporter certaines rectifications historiques concernant la naissance de la marque Lotus. En effet, Colin Chapman, bien qu’il ait reçu son diplôme en ingénierie civile, ne fut pas engagé comme tel à la British Royal Air Force. Il construit sa première voiture en 1948 sur la base d’un Austin Seven Special. Lors de la vente du véhicule en 1950, malgré les importantes modifications, la voiture conserva son nom d’origine Austin. Ce n’est que rétroactivement, suivant la création de la MkII en 1948 toujours, qu’il nomma sa première voiture la MkI. |
photo:Luc-Olivier Chamberland
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