Mécanique
La première Maserati de "l'ère Ferrari" aura été la 3200 GT, lancée en 1998, un an après la prise de contrôle de la marque au trident par celle au cheval cabré. Les chiffres de sa désignation alphanumérique indiquaient la cylindrée de son fabuleux moteur, un V8 biturbo - selon la tradition maison - de 3,2 litres. Malgré d'indéniables qualités, celui-ci a tiré sa révérence lors du renouvellement des Maserati l'an dernier. Non pas pour son incompétence, mais bien parce qu'il ne répondait plus aux nouvelles normes antipollution. Qu'importe puisque du côté de Maranello, on préparait une nouvelle génération de V8 et de V12 pour les futures Ferrari. Les Maserati Coupé et Spyder inaugurent ainsi un nouveau V8 - atmosphérique, cette fois - de 4,2 litres, qui se retrouvera ensuite dans la remplaçante de l'actuelle Ferrari 360 Modena. Contrairement à la croyance populaire, cette dernière n'a donc pas "prêté" son moteur aux nouvelles Maserati; c'est le contraire ! Même si les Coupé et Spyder ressemblent comme deux gouttes d'eau à la 3200 GT qu'ils remplacent, ils n'en ont pas moins fait l'objet d'importantes modifications. Outre un nouveau moteur, ils reçoivent une nouvelle boîte de vitesses robotisée, qu'on actionne par deux leviers placés de chaque côté du volant. Il s'agit de la boîte F1 de Ferrari, rebaptisée Cambiocorsa chez Maserati. Les plus conservateurs et autres puristes opteront pour la boîte manuelle traditionnelle à six rapports, avec levier au plancher et pédale d'embrayage. Dernier changement, et non le moindre, la transmission est désormais placée à l'arrière, assurant ainsi un meilleur équilibre des masses à cette propulsion à moteur avant.