Les commandes sont ergonomiques et agréables à manipuler; la compréhension et la lisibilité sont garanties par un rétroéclairage puissant. L'espace intérieur est le grand gagnant de la refonte; en effet, la 6, qui était l'une des plus compactes de la catégorie, sera désormais l'une des plus spacieuses. L'accès au coffre est également d'une rare efficacité, la bouche du coffre étant très large pour faciliter le chargement et le déchargement de gros objets.
Le confort est bien. Le cuir utilisé est de bonne qualité, mais les sièges sont un peu trop fermes. Le maintien latéral est déficient pour une voiture à connotation sportive. La position de conduite est correcte sans plus.
Vroum-Vroum +
La nouvelle 6 n'est pas une bombe de performances, mais tout est en place pour avoir du plaisir, beaucoup de plaisir. Animée par un V6 à DACT MZI de 3,7 litres développant une puissance de 272 chevaux et produisant un couple de 269 livres-pied, la 6 est souple. Sans offrir des accélérations fulgurantes, le couple permet des accélérations appropriées pour la catégorie, mais en léger retrait pour être sportive. La consommation de carburant est un peu élevée avec une moyenne oscillant entre 11 et 12 litres aux 100 kilomètres.
La boîte de vitesses fait un travail honorable avec ses 6 rapports, tout en étant bien étagée. Le système de passage des rapports actif adaptatif (AAS) maintient le rapport le plus bas pour maximiser les accélérations potentielles. Le seul bémol à la sportivité, il n'est pas encore possible d'obtenir les leviers de sélection derrière le volant pour les changements de rapports. Cet ajout serait certainement le bienvenu sur cette voiture.
La tenue de route est intéressante tout comme la maniabilité; par contre, le freinage aurait intérêt à être un peu plus mordant. La direction offre une grande précision; en réalité, elle nous donne toujours envie d'enfiler plus de courbes. La suspension est plus ferme que sur l'ancienne génération. La configuration E-link propose plusieurs avantages intéressants comme une inclinaison accrue permettant, par le fait même, une meilleure tenue de route et un plancher de coffre plus bas pour augmenter l'espace de chargement.
Concurrence
Dans la catégorie des berlines intermédiaires à tendance sportive, on compte sur les Honda Accord EX-V6 (31 690 $), Nissan Altima 3.5 SE (30 298 $), Toyota Camry SE-V6 (31 350 $), Chevrolet Malibu LTZ (33 610 $), Ford Fusion SEL V6 (29 399 $), Hyundai Sonata Limited V6 (31 495 $). On peut également inclure les Subaru Legacy 3.0R Limited (36 995 $) et Volkswagen Passat 3.6L 4MOTION (42 975 $).
Conclusion
La 6 était une voiture très bien placée dans la catégorie; maintenant, elle a tout pour devenir une sérieuse menace aux grands ténors de sa catégorie. L'ensemble est largement amélioré, et l'on a fait disparaître les anciennes lacunes. Mazda a donc réussi son pari audacieux d'intégrer ses lignes conceptuelles à une berline de production. Par contre, la motorisation à 4 cylindres risque fort d'être un peu juste en performances.
photo:Matthieu Lambert
Le confort est bien. Le cuir utilisé est de bonne qualité, mais les sièges sont un peu trop fermes. Le maintien latéral est déficient pour une voiture à connotation sportive. La position de conduite est correcte sans plus.
Vroum-Vroum +
La nouvelle 6 n'est pas une bombe de performances, mais tout est en place pour avoir du plaisir, beaucoup de plaisir. Animée par un V6 à DACT MZI de 3,7 litres développant une puissance de 272 chevaux et produisant un couple de 269 livres-pied, la 6 est souple. Sans offrir des accélérations fulgurantes, le couple permet des accélérations appropriées pour la catégorie, mais en léger retrait pour être sportive. La consommation de carburant est un peu élevée avec une moyenne oscillant entre 11 et 12 litres aux 100 kilomètres.
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| La nouvelle 6 n'est pas une bombe de performances, mais tout est en place pour avoir du plaisir. |
La boîte de vitesses fait un travail honorable avec ses 6 rapports, tout en étant bien étagée. Le système de passage des rapports actif adaptatif (AAS) maintient le rapport le plus bas pour maximiser les accélérations potentielles. Le seul bémol à la sportivité, il n'est pas encore possible d'obtenir les leviers de sélection derrière le volant pour les changements de rapports. Cet ajout serait certainement le bienvenu sur cette voiture.
La tenue de route est intéressante tout comme la maniabilité; par contre, le freinage aurait intérêt à être un peu plus mordant. La direction offre une grande précision; en réalité, elle nous donne toujours envie d'enfiler plus de courbes. La suspension est plus ferme que sur l'ancienne génération. La configuration E-link propose plusieurs avantages intéressants comme une inclinaison accrue permettant, par le fait même, une meilleure tenue de route et un plancher de coffre plus bas pour augmenter l'espace de chargement.
Concurrence
Dans la catégorie des berlines intermédiaires à tendance sportive, on compte sur les Honda Accord EX-V6 (31 690 $), Nissan Altima 3.5 SE (30 298 $), Toyota Camry SE-V6 (31 350 $), Chevrolet Malibu LTZ (33 610 $), Ford Fusion SEL V6 (29 399 $), Hyundai Sonata Limited V6 (31 495 $). On peut également inclure les Subaru Legacy 3.0R Limited (36 995 $) et Volkswagen Passat 3.6L 4MOTION (42 975 $).
Conclusion
La 6 était une voiture très bien placée dans la catégorie; maintenant, elle a tout pour devenir une sérieuse menace aux grands ténors de sa catégorie. L'ensemble est largement amélioré, et l'on a fait disparaître les anciennes lacunes. Mazda a donc réussi son pari audacieux d'intégrer ses lignes conceptuelles à une berline de production. Par contre, la motorisation à 4 cylindres risque fort d'être un peu juste en performances.
photo:Matthieu Lambert
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