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Mazda5 GT 2010 : essai routier

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Khatir Soltani
Voilà ce que j'appelle une «mini-mini-fourgonnette»

Cette semaine, j’ai essayé une Mazda5 GT 2010 Blanc cristal perlé. J’ai toujours décrit ce véhicule comme étant une «mini-mini-fourgonnette». Elle possède des portes coulissantes, un toit plus élevé qu’une familiale et une troisième rangée de sièges. Depuis son arrivée sur le marché en 2006, elle fait le bonheur de ses acheteurs, Mazda n’ayant que très peu changé la recette au fil des ans.

La compagnie parle d’un «véhicule multi-activités» et je ne peux qu’être d’accord. Semblable à la Chrysler PT Cruiser en termes de gabarit et de prix, longue comme un Honda CR-V et dotée de caractéristiques qui s’apparentent de très près à certaines mini-fourgonnettes, la Mazda5 joue un peu tous les rôles.

Sa silhouette en général ressemble à celle d’une petite fourgonnette ou d’une familiale à profil surélevé. Elle ne m’attire pas vraiment; j’aurais préféré un nez raccourci et arrondi. Toutefois, la Mazda5 réussit à se démarquer dans la circulation et plusieurs personnes apprécieront cette qualité.

De l’extérieur, il est presque impossible de deviner que les portes arrière coulissent tellement elles semblent bien intégrées au véhicule. Ces portes font définitivement partie des meilleurs attributs de la Mazda5, elles qui facilitent grandement l’accès pour les passagers et les bagages, surtout dans les endroits restreints comme un stationnement bondé. Le problème, c’est quand on a les mains pleines. Oui, ces portes coulissantes restent beaucoup plus légères à manipuler que celles d’une grosse fourgonnette, mais j’aime quand même mieux ouvrir et fermer des portes conventionnelles à charnières.

L’habitacle se veut superbement aménagé. J’aime un tableau de bord simple et épuré qui nous facilite la vie. Le bloc de cadrans présente trois cercles superposés, celui du centre (le plus gros et le plus facile à consulter) étant réservé à l’indicateur de vitesse. Au-dessus de la console, le tableau de commandes offre trois molettes permettant de régler le chauffage et la ventilation. Quelques boutons supplémentaires viennent compléter cette interface, assez jolie merci!

La qualité d’assemblage rencontre les attentes pour un produit Mazda. Du raffinement s’observe dans le choix des matériaux, bien que le fini noir lustré sur la partie centrale du tableau de bord ne me plaise pas vraiment. Séduisant au premier coup d’œil, il se retrouve couvert de poussière et de traces de doigts en un rien de temps. Je l’essuyais sans arrêt juste pour qu’il conserve son éclat.

Le levier de vitesses se situe à mi-hauteur du bloc central, ce qui le rend très accessible. En revanche, j’avais une fâcheuse tendance à le placer au neutre plutôt qu’en position «Drive», même au bout de ma semaine d’essai! Il se peut que la forme de la grille de sélection soit en cause.

Une troisième rangée de sièges peut s’avérer très utile, surtout pour des familles, mais rappelez-vous que celle-ci ne compte que deux places (six au total) et qu’on peut difficilement y asseoir des adultes. En effet, l’accès se révèle compliqué et, une fois qu’on y est, l’espace pour la tête et les jambes se fait très rare.

Bonne nouvelle : les deux rangées arrière se rabattent à plat pour offrir une aire de chargement polyvalente et pratique. Mauvaise nouvelle : le volume disponible risque de ne pas convenir à une famille de quatre ou cinq qui voyage souvent et loin de la maison — dans ce cas, mieux vaut opter pour une vraie mini-fourgonnette.

J’aime beaucoup la conduite de cette Mazda; on a réellement l’impression de rouler en voiture. En même temps, la position de conduite surélevée procure une excellente visibilité. On l’apprécie énormément lors des manœuvres de stationnement en parallèle; les coins du véhicule demeurent bien en vue et on n’a jamais besoin de se reprendre. Les familles qui se promènent beaucoup en ville adoreront, j’en suis sûre!

J’ai trouvé la direction plutôt légère et la suspension, très confortable. Les dépassements sur l’autoroute s’effectuent en douceur et l’accélération au décollage surprend par sa vivacité. Oui, l’habitacle se fait un peu envahir par le bruit lorsqu’on circule à haute vitesse, mais j’ai connu pire. Après quelques jours, mes oreilles s’y étaient habituées et, de toute façon, la souplesse de roulement nous le fait oublier.

Deux versions figurent au menu de la Mazda5 2010, soit GS et GT. Elles misent d’entrée de jeu sur une traction avant, des freins antiblocage, des commandes audio au volant ainsi qu’une colonne de direction inclinable et télescopique.

Quelques changements mineurs ont été apportés pour la nouvelle année. Le contrôle dynamique de la stabilité et de la traction devient optionnel avec la GS, tandis que la GT l’offre de série. La version de base propose aussi un nouveau groupe Confort, qui inclut des commodités alléchantes telles que la téléphonie mains libres Bluetooth, un régulateur de vitesse et un volant gainé de cuir. Le système de navigation à commande vocale et écran tactile demeure exclusif à la Mazda5 GT (groupe Navigation à 2595 $).

Dans tous les cas, le capot renferme un moteur à quatre cylindres de 2,3 litres. La boîte manuelle à cinq rapports peut être remplacée par une automatique à cinq rapports avec mode Sport, comme dans mon modèle d’essai. Le rendement de 153 chevaux me satisfait, mais j’aurais quand même aimé essayer la manuelle pour m’amuser avec les rapports et exploiter plus à ma guise la puissance du moteur.

La Mazda5 GS 2010 se vend à partir de 20 495 $ et la version GT débute à 24 295 $. La boîte automatique exige un supplément de 1200 $. Quant aux groupes Confort et Luxe de même qu’au climatiseur, ils font chacun grimper la facture de 1295 $.

Même si je me sers rarement du coffre à gants, je trouve dommage qu’il ne soit plus illuminé. C’est comme fouiller au fond de sa sacoche; dans la noirceur, sans lumière, trouver ce que l’on cherche se fait à tâtons.

Quand la Mazda5 est arrivée sur le marché, je ne la trouvais pas vraiment intéressante et je ne croyais pas qu’elle pourrait survivre aussi longtemps. Or, elle offre une belle conduite avec du rangement pratique dans un format modeste. Les petites améliorations apportées pour 2010 rendent aussi l’expérience un tantinet plus relaxante. Ma mère a acheté une Mazda5 il y a quelques années et elle l’adore! Ce que j’aimerais voir, par contre, c’est l’ajout de la traction intégrale. Les conducteurs canadiens auraient ainsi un véhicule fantastique pour vaquer à leurs tâches et activités familiales en toute saison.

Pendant que je terminais la rédaction de cet article, j’ai appris que la Mazda5 allait recevoir d’autres modifications en 2011. L’extérieur profitera d’une mise à jour et, croyez-moi, vous ne serez pas déçu! Ceci dit, la grande nouvelle sera une réduction de la consommation d’essence de 10 à 7 litres aux 100 kilomètres, conformément à la volonté du fabricant de rendre ses véhicules 30 % plus écoénergétiques d’ici 2015.

La Mazda5 attire de nombreux fidèles grâce à sa fonctionnalité. Si le modèle actuel est remarquable, le suivant promet d’être encore meilleur.

Mazda 5 GT 2010
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Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada