Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Mercedes GLC 300 2016 : premières impressions

Mercedes-Benz GLC 2016 | Photo : Dan Heyman
Le meilleur taux d'intérêt
Dan Heyman
Plus qu’un changement de nom…

Atlanta, Géorgie – Le nouveau Mercedes GLC 2016 est un autre exemple de la nomenclature révisée du constructeur allemand. Techniquement, il remplace l’utilitaire compact GLK, mais en le regardant de plus près, on a l’impression de voir un tout autre véhicule. 

Oui, le GLC remplace bel et bien le GLK!

On connaissait le Mercedes-Benz GLK comme l’un des multisegments de luxe les plus distinctifs sur le marché, sinon le plus distinctif. À la fois carré et moderne, il se démarquait de la concurrence en mélangeant la robustesse du gros G avec l’élégance et la classe de la petite C.

Le GLC 300 2016, qui se vend à partir de 44 950 $, est un peu plus arrondi, un peu plus aérodynamique (son coefficient de traînée est passé de 0,34 à 0,31) et certainement plus semblable à ce qu’on voit ailleurs dans la catégorie. Les gens de Mercedes nous ont dit que son design ne représente qu’une autre étape dans l’évolution du GLK, la dernière étant survenue en 2013 (feux de jour à DEL, nouvelles jantes, etc.). 

Je ne pourrais pas en dire autant, car je trouve que le GLC ressemble plus au nouveau GLE (anciennement ML) qu’au célèbre G. C’est bien dommage. Non pas qu’il soit laid, mais j’aimais vraiment le style singulier de son prédécesseur. À un moment donné, en le regardant de derrière, j’ai même confondu le GLC avec un tout autre modèle!

À sa défense, il projette une allure soignée dans l’ensemble et je me dois de souligner des détails comme ses phares à DEL et sa calandre uniformisés avec le reste de la gamme, sa posture athlétique de même que ses choix de jantes au design remarquable. Au Canada, des roues de 19 pouces sont incluses de série, tandis que celles de mon modèle d’essai mesuraient 20 pouces.

Non, mais, avez-vous vu l’habitacle?
Il est, en un mot, sublime. Le Mercedes GLC 300 2016 que j’ai testé arborait de superbes boiseries noires sur les portières, le tableau de bord et la console. Au début, mon partenaire d’essai et moi croyions qu’il n’y en avait qu’à un certain endroit, mais nous avons vite réalisé que tout l’habitacle en était paré. Leur fini n’attire pas autant la poussière que le noir lustré et il ajoute une touche de chaleur au décor. Ce n’est pas une première dans l’industrie, évidemment, mais bon sang que c’est beau! 

Parlant de finition, on a droit à du vrai travail de pro comme la compagnie allemande nous y a habitués. Les haut-parleurs Burmeister argentés (une option de 1 000 $) avec caissons d’aiguës assortis dans les portières, l’aluminium brossé sur les commandes de sièges, les merveilleux interrupteurs pour le chauffage et la climatisation ainsi que les molettes rotatives pour l’audio et le mode de conduite sont tous des éléments de luxe que je m’attendrais à retrouver dans le futur GLS à 7 places, pas tellement dans un utilitaire compact. Bravo, Mercedes!

Les technologies, bien sûr, sont nombreuses. On retrouve un pavé tactile sur la console, accompagné d’une molette pour ceux et celles qui préfèrent les boutons. Honnêtement, les seules fois où je m’en suis servi, c’est pour faire apparaître les commandes audio à l’écran, peu importe le menu affiché, sur une petite bande dans le bas. Ça peut sembler anodin, mais ce genre de fonctions conviviales aide à rendre l’intérieur du GLC très agréable.

Les sièges en cuir bien rembourrés s’avèrent hautement confortables, par ailleurs. Leur assise réglable en longueur m’a particulièrement enchanté, car je les trouvais un peu trop courts pour des personnes de grande taille dans leur position d’origine. 

Les sièges avant avec mémoire de position et la banquette arrière chauffante (en option dans les 2 cas) plairont à tout le monde. Idem pour l’empattement allongé du GLC qui accroît le dégagement pour les jambes. De plus, le toit ouvrant panoramique constitue un bel ajout, lui qui accentue l’impression d’espace aux places arrière. Il fait partie de l’ensemble Premium (4 900 $), qui comprend aussi un système de navigation, une caméra de recul et un hayon assisté.

Le GLC excelle sur la route
Lors du lancement médiatique du Mercedes GLC 2016, le seul moteur à notre disposition était un 4-cylindres turbocompressé de 2,0 litres qui génère 241 chevaux et 273 livres-pied de couple. Un diesel s’en vient, mais il faudra attendre environ un an pour en profiter. 

La boîte automatique à 9 rapports qui l’accompagne vise à adoucir les accélérations et surtout à réduire la consommation d’essence. J’ai trouvé qu’elle fonctionnait presque aussi bien qu’on nous le vante. Une fois passé le décalage du turbocompresseur, la puissance coule avec vigueur et rend les manœuvres de dépassement très faciles. On peut même entendre un petit grognement de la part du moteur, ce qui détonne avec la douceur habituelle des véhicules Mercedes et ne manquera certainement pas de faire sourire les acheteurs ciblés par le GLC. 

Le système de transmission intégrale 4MATIC, d’autre part, emploie un différentiel multidisque afin de mieux doser la puissance transmise aux essieux (45 % à l’avant et 55 % à l’arrière en temps normal). Cinq modes de conduite sont proposés – Confort, Sport, Sport +, ECO et Individuel – et chacun altère les paramètres de l’accélérateur, de la boîte de vitesses, de la direction et de l’antipatinage. J’ai principalement utilisé le mode Sport, car le Sport + pousse un peu trop la note en général. J’aurais cependant apprécié un tantinet plus de fougue au décollage, car même en appuyant à fond sur la pédale, le GLC 300 ne s’élançait pas plus rapidement que la moyenne des concurrents.

Verdict
À l’instar du GLK, le nouveau Mercedes GLC 2016 est voué à connaître beaucoup de succès. Il est bien conçu, sa mécanique livre la marchandise à presque tous les niveaux et son habitacle est tellement extraordinaire qu’il pourrait convaincre les acheteurs à lui seul. 

Ce segment de marché est important non seulement pour Mercedes, mais aussi dans toute la sphère des véhicules de luxe. Le GLC est une option qui mérite amplement d’être considérée.

 

Photos :Dan Heyman
2016 Mercedes-Benz GLC
Dan Heyman
Dan Heyman
Expert automobile
  • Plus de 12 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 70 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque