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Mercedes-Benz SLK 350 2012 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Lesley Wimbush
La route qui serpente les Rocheuses n'est pas comme la Tail of the Dragon qui encourage les conducteurs à tester les limites d'adhérence de leur machine. Avec un maximum indiqué de 50 km/h, des VR qui avancent lentement et des bêtes qui peuvent surgir à tout moment de la montagne, mieux vaut se la couler douce. Par chance, la Mercedes-Benz SLK 350 2012 se prête docilement au jeu. En mode Confort, elle imite la plus onctueuse de boulevardières.

Si les puristes ont longtemps refusé de voir la SLK comme un vrai bolide sport, ils seront agréablement surpris par sa nouvelle performance. Le mode Sport raffermit la suspension et rehausse la maniabilité tout en gardant une tenue de route bien contrôlée. La direction, assortie d'un volant à base plate, procure un meilleur feedback que jamais et une assistance savamment dosée. La petite Allemande se montre agile et fringante, libre de tout sous-virage engourdissant. Cela dit, le moindre survirage est rapidement corrigé par les systèmes électroniques.

En grimpant en altitude, traversant une forêt dense surplombée de clairières alpines, le chemin se détériorait par endroits et il aurait normalement dû éprouver la SLK, mais non; les ondulations et autres imperfections de la chaussée ont été absorbées sans histoire, comme le ferait un coupé à toit fixe.

Bien que la majorité du périple ait été marqué par de nombreux méandres et dénivelés, la SLK a trouvé suffisamment de lignes droites pour libérer toute sa cavalerie. Le V6 de 3,5 litres sous le long capot génère 302 chevaux, ce qui peut ne pas paraître beaucoup dans la guerre de puissance que se livrent les constructeurs automobiles, mais c'est tout de même bon pour des accélérations de 0 à 100 kilomètres en 5,6 secondes.

En recourant aux sélecteurs sur le volant, la SLK 2012 m'a démontré pas mal de fougue lors des manœuvres de dépassement. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)

La douce coulée de puissance est gérée par une boîte automatique à sept rapports avec mode manuel qui semble toujours garder le moteur à un régime optimal. En recourant aux sélecteurs sur le volant, la SLK 2012 m'a démontré pas mal de fougue lors des manœuvres de dépassement.

Les cabriolets à toit rigide ont la mauvaise réputation de sacrifier une grande partie de l'espace de chargement, alors j'ai accueilli comme une bonne nouvelle la possibilité de loger deux sacs de voyage et un gros étui à ordinateur portable en gardant la capote dans le coffre. Un peu de pluie au cours de la deuxième journée d'essai m'a forcée à remettre le toit, maintenant doté d'un panneau vitré avec fonction Magic Sky Control permettant de passer, sur simple pression d’un bouton, d’une teinte foncée à un aspect transparent ou vice versa.

L'habitacle profite lui aussi de retouches importantes. Soulignons les sièges en cuir aux appuis latéraux massifs, les portières garnies de cuir et le bloc central en aluminium brossé. Dans l'ensemble, le décor se veut élégant et sophistiqué. En prime, on y retrouve de véritables porte-gobelets au lieu du ridicule système coulissant de l'ancienne génération.

Trop raffinée pour se voir qualifiée de pure et dure, la Mercedes-Benz SLK 2012 mérite quand même sa place parmi les vraies voitures sport. À 66 500 $, la version SLK 350 calque de belle façon le style de la glorieuse SLS AMG pour moins du tiers de son prix.

Mercedes Classe SLK SLK350 2012
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Lesley Wimbush
Lesley Wimbush
Expert automobile
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