Nouveau moteur, meilleure performance
Mécaniquement, l'ajout le plus important pour 2012 prend la forme d'un nouveau V6. Il s'agit d'un moteur totalement inédit et non d'une simple version améliorée de l'ancien. Malgré une cylindrée identique (3,5 L), la puissance augmente à 302 chevaux (+2) au régime de 6500 tours/minute. Le gain de couple s'avère plus significatif, soit de 265 à 273 livres-pied, et ce, à un régime inférieur (3500 tours/minute au lieu de 4900). Le nouveau V6 se montre donc plus nerveux et explosif, c'est-à-dire qu'il libère sa fougue beaucoup plus tôt.
En même temps, les ingénieurs ont trouvé le moyen de réduire la consommation d'essence. La SLK 350 2012 affiche des cotes de 10,8 et 6,9 L/100 km sur l'autoroute et en ville, respectivement. Pas mauvais pour une voiture capable d'atteindre les 100 km/h en seulement 5,6 secondes, selon Mercedes-Benz.
Après plusieurs promenades sur l'autoroute et divers tests d'accélération, je ne peux que valider ces chiffres. La SLK 350 se montre efficace et elle adore rouler à fond. Elle permet de dépasser avec énormément d'aplomb et se sort d'une impasse de manière particulièrement convaincante. Une grande part du crédit revient à la boîte automatique à 7 rapports, qui assure des passages précis et rapides comme l'éclair.
Bien que j'aime le hurlement du moteur en pleine accélération, son ronflement corsé et bruyant dans la conduite de tous les jours excède mon seuil de tolérance. Ce défaut vient compromettre une expérience qui, autrement, ne générerait que de bons mots.
Le plaisir au volant
En dépit de l'échappement retentissant, j'ai profondément apprécié ma semaine au volant de la Mercedes-Benz SLK 350 Édition 1 2012. L'harmonie entre confort et agilité m'a paru idéale.
Rares sont les roadsters haute performance capables de procurer un roulement aussi doux. Le châssis de celui-ci absorbe remarquablement bien les imperfections de la chaussée tout en restant solide et déterminé. Voilà le secret d'un comportement routier judicieusement équilibré.
Partant de là, les ingénieurs du constructeur allemand ont incorporé une direction magnifiquement docile et communicative. La magie du système Direct-Steer consiste à accroître progressivement le rapport de la direction au fur et à mesure que l'on braque les roues.
En conséquence, on peut négocier un virage sec sans tourner le volant de plus d'un quart de tour. Pendant ce temps, la direction nous offre un feedback clair et constant. Tel que mentionné en introduction, ce système représente pour moi le fait saillant de la nouvelle SLK. Jumelée à des freins puissants, elle contribue à générer des sensations enlevantes et une expérience des plus gratifiantes, autant en ville que sur la grande route.
Mécaniquement, l'ajout le plus important pour 2012 prend la forme d'un nouveau V6. Il s'agit d'un moteur totalement inédit et non d'une simple version améliorée de l'ancien. Malgré une cylindrée identique (3,5 L), la puissance augmente à 302 chevaux (+2) au régime de 6500 tours/minute. Le gain de couple s'avère plus significatif, soit de 265 à 273 livres-pied, et ce, à un régime inférieur (3500 tours/minute au lieu de 4900). Le nouveau V6 se montre donc plus nerveux et explosif, c'est-à-dire qu'il libère sa fougue beaucoup plus tôt.
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| Mécaniquement, l'ajout le plus important pour 2012 prend la forme d'un nouveau V6. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com) |
En même temps, les ingénieurs ont trouvé le moyen de réduire la consommation d'essence. La SLK 350 2012 affiche des cotes de 10,8 et 6,9 L/100 km sur l'autoroute et en ville, respectivement. Pas mauvais pour une voiture capable d'atteindre les 100 km/h en seulement 5,6 secondes, selon Mercedes-Benz.
Après plusieurs promenades sur l'autoroute et divers tests d'accélération, je ne peux que valider ces chiffres. La SLK 350 se montre efficace et elle adore rouler à fond. Elle permet de dépasser avec énormément d'aplomb et se sort d'une impasse de manière particulièrement convaincante. Une grande part du crédit revient à la boîte automatique à 7 rapports, qui assure des passages précis et rapides comme l'éclair.
Bien que j'aime le hurlement du moteur en pleine accélération, son ronflement corsé et bruyant dans la conduite de tous les jours excède mon seuil de tolérance. Ce défaut vient compromettre une expérience qui, autrement, ne générerait que de bons mots.
Le plaisir au volant
En dépit de l'échappement retentissant, j'ai profondément apprécié ma semaine au volant de la Mercedes-Benz SLK 350 Édition 1 2012. L'harmonie entre confort et agilité m'a paru idéale.
Rares sont les roadsters haute performance capables de procurer un roulement aussi doux. Le châssis de celui-ci absorbe remarquablement bien les imperfections de la chaussée tout en restant solide et déterminé. Voilà le secret d'un comportement routier judicieusement équilibré.
Partant de là, les ingénieurs du constructeur allemand ont incorporé une direction magnifiquement docile et communicative. La magie du système Direct-Steer consiste à accroître progressivement le rapport de la direction au fur et à mesure que l'on braque les roues.
En conséquence, on peut négocier un virage sec sans tourner le volant de plus d'un quart de tour. Pendant ce temps, la direction nous offre un feedback clair et constant. Tel que mentionné en introduction, ce système représente pour moi le fait saillant de la nouvelle SLK. Jumelée à des freins puissants, elle contribue à générer des sensations enlevantes et une expérience des plus gratifiantes, autant en ville que sur la grande route.
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| Le châssis de la SLK 350 2012 absorbe remarquablement bien les imperfections de la chaussée tout en restant solide et déterminé. (Photo: Mercedes-Benz) |