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Mercedes-Benz SLK350 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
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La boîte automatique à sept rapports (optionnelle) qu'utilise la Mercedes-Benz SLK350 comprend un réglage «confort» qui assure un fonctionnement plus doux ainsi qu'un réglage «sport» qui élève d'un cran la réactivité du moteur et la rapidité des passages. On retrouve aussi un mode manuel pour ceux qui préfèrent changer les vitesses eux-mêmes.

La boîte automatique à sept rapports comprend un réglage «confort» ainsi qu'un réglage «sport».

Ceci dit, la boîte 7G-Tronic de Mercedes n'est pas aussi rapide et fluide qu'une transmission à double embrayage et même que certaines automatiques comparables. Le papillon des gaz se relâche mais il ne se ferme pas complètement lorsqu'on grimpe d'un rapport. De même, pendant les rétrogradations, on ne sent pas de vraies impulsions comme lorsqu'on utilise des palettes au volant.

Il y a bien concordance du régime durant les passages descendants, mais l'accent est davantage mis sur la douceur que la vitesse. Je n'en tiens pas rigueur, car ce comportement sied à merveille à la SLK. Si vous recherchez quelque chose de plus sportif, fiez-vous plutôt à la boîte manuelle à six rapports offerte de série.

Intérieur supérieur
Plusieurs roadsters se montrent difficiles d'accès. Or, la SLK permet de nous glisser dans ses sièges bas sans trop d'effort. Le volant se dégage automatiquement pour nous libérer la voie et, une fois bien assis, on profite d'un espace adéquat au niveau des jambes, des hanches et des épaules.

Avec le toit en place, ma tête n'a jamais touché le plafond. En conduisant sans le toit, la turbulence créée par le vent était assez faible. La SLK m'allait comme un gant fait sur mesure et, en prime, les compartiments de rangement sont nombreux et pratiques pour ce genre de voiture. Le coffre pourrait bien être plus généreux mais, en calculant attentivement nos bagages, il s'avère suffisant.

À l'avant, deux porte-gobelets surgissent de leur cachette au-dessus du système de navigation, une position qui m'a fait craindre de renverser du café chaud sur le bel écran à cristaux liquides (qui sert également au système audio-vidéo). J'ai bien aimé travailler avec ce dernier de même qu'avec les diverses commandes... mais seulement après avoir passé du temps en compagnie du manuel d'utilisation.

Pour ce qui est des sièges, ils comportent des coussins chauffants et le système AIRSCARF révolutionnaire de Mercedes, qui souffle de l'air chaud dans le cou et le haut du dos. On pourra ainsi rouler à l'air libre plus tôt au printemps et plus tard à l'automne. Le confort des sièges est appréciable, mais j'aurais aimé un peu plus d'appui latéral.

Le coffre pourrait être plus généreux mais, en calculant attentivement nos bagages, il s'avère suffisant.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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