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| Photo - Antoine Joubert |
Méticuleusement bien assemblé, l'habitacle propose des matériaux de grande qualité, qui rappellent évidemment les produits de la compagnie maire, soit BMW. Les sièges avant, très fermes, offrent tout le soutien nécessaire à une conduite animée, ainsi que de nombreux réglages. La position de conduite se trouve donc en quelques secondes, mais aurait pu être favorisée par la présence d'un volant télescopique. Quant aux places arrière, elles ne sont que symboliques, ne pouvant accueillir que de très jeunes enfants, qui se sentiront probablement punis. Et si vous avez envie de parler du coffre, sachez qu'il propose un volume de 120 litres, qui peut heureusement être agrandi à 605 litres, en abaissant les dossiers de la banquette arrière.
Groupe motopropulseur |
| Photo - Antoine Joubert |
Cette année, le petit moteur 1,6 litre suralimenté gagne sept chevaux de puissance. La différence n'est toutefois que très minime, puisque le cabriolet est handicapé par un poids supérieur de 75 kilos, par rapport au modèle régulier. Quand même, le plaisir que procure ce petit moulin est stupéfiant. Le manque de couple à bas régime est évident, mais la voiture atteint la zone rouge avec aisance, et dégage une sonorité réellement enivrante. Avec la boîte manuelle, qui compte six rapports sur la version S, le 0-100 km/h s'effectue en 7,4 secondes. La Mini S livre des performances quasiment similaires à celle d'une
Volkswagen GTI 1.8T. Pour contrer cette situation, il est possible d'opter pour l'ensemble John Cooper Works, dont le principal incitatif est une augmentation de puissance de 40 chevaux, occasionnée par plusieurs modifications mécaniques.
Comportement routier et éléments mécaniques |
| Photo - Antoine Joubert |
Hormis le fait que la Mini est craquante au point de vue esthétique, ce qui fait réellement sa marque de commerce est le plaisir qu'elle procure à son conducteur. Digne d'une championne olympique, la Cooper S se montre très athlétique en toute situation. La tenue de route est stupéfiante, le roulis en virage est inexistant et la précision de la direction est quasiment miraculeuse. En plus, la grande rigidité du châssis lui permet d'encaisser les pires traitements, sans jamais donner un quelconque signe de faiblesse. Mais attention, il faut savoir que le tout ne s'effectue pas dans le plus grand des conforts. Tel un go-kart, elle peut affliger de bons chocs à ses occupants, grâce à une suspension très ferme qui n'offre que très peu de débattement.
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| Photo - Antoine Joubert |
Sur la route, le
cabriolet étonne par une isolation comparable à celle de la Volkswagen, dont la réputation en la matière n'est plus à faire. Hélas, la visibilité arrière est cauchemardesque, et oblige souvent à jouer aux devinettes. C'est sans doute pour cette raison que Mini a cru bon d'offrir en option, un système d'aide au stationnement en marche arrière, avec avertisseur sonore. Lorsque la capote est abaissée, la visibilité arrière n'est guère mieux, le champ de vision étant bloqué par la présence des arceaux de sécurité et du toit replié. Fait intéressant, il est possible d'ouvrir que partiellement la capote, qui se transforme donc en toit ouvrant. Cependant, lorsque placée en cette position, la turbulence à vitesse d'autoroute est telle, que vous voudrez immédiatement l'abaisser ou la fermer complètement.
