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MINI John Cooper Works Cabriolet 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
Fusée format de poche
La Cooper (peu importe le niveau de finition) est une voiture extrêmement agile. La direction a la sensation directe d’un go-kart, avec la quantité parfaite d’assistance électrique, et vous fera ricaner en un rien de temps lorsque vous augmenterez la cadence. Avec son gabarit diminutif et sa maniabilité, la MINI a une tenue de route incomparable.

À l’intérieur, l’apparence générale exprime le non-conventionnel, avec son indicateur de vitesse géant situé au centre du tableau de bord.

J’aimerais bien que les freins de course ne crient pas à chaque fois que je ralentis en ville, car ça devient un peu agaçant. J’imagine un tacot de 20 ans faire ce genre de bruit, mais pas une voiture neuve de plus de 40 000 $. Et le levier de vitesses n’illustre pas un exemple de précision : trébucher dans le secteur de la marche arrière en tentant de rétrograder en 1ière, ça arrive régulièrement.

Habitacle glamour
À l’extérieur, le traitement John Cooper Works se veut assez subtil par rapport à une Cooper S. La voiture obtient des étriers de freins peints en rouge, des jantes de 17 pouces exclusives et des écussons JCW à l’avant et à l’arrière. Ça se résume à ça. En passant, la refonte cette année de la version décapotable a permis d’éliminer les charnières exposées du coffre, ce qui n’était pas très joli.

À l’intérieur, l’apparence générale exprime le non-conventionnel, avec son indicateur de vitesse géant situé au centre du tableau de bord, des nacelles connectées directement sur la colonne de direction et les commutateurs à bascule d’allure rétro. Partout où on jette un coup d’œil, on aperçoit des motifs de design circulaires : buses d’aération, panneaux de porte, levier de vitesses, haut-parleurs, et j’en passe. À chaque fois qu’une personne embarque pour la première fois (ou deuxième, ou troisième), vous verrez invariablement un sourire s’afficher sur leur visage.

Des sièges en similicuir sont de série, quoique notre voiture d’essai soit garnie de cuir appelé Lounge. L’espace pour deux suffit, mais quatre adultes ne trouveront pas leur aise, puisqu’il y a très peu de dégagement pour les jambes à l’arrière. Lorsqu’on abaisse le toit cependant, personne ne se plaindra.

Puisqu’on en parle, la visibilité à travers la lunette arrière n’est pas évidente, gênée par les arceaux de sécurité, et il y a des angles morts massifs avec la fenestration réduite, alors reculer d’un stationnement de centre commercial représente un défi. L’espace du coffre restreint, alloue toutefois un espace suffisant pour faire quelques emplettes.

Des sièges en similicuir sont de série, quoique notre voiture d’essai soit garnie de cuir appelé Lounge.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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