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Nissan Pathfinder LE 2009 : essai routier

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Mathieu St-Pierre
On se connaît, le Pathfinder et moi. C’en est même un peu tourné à la blague ici à auto123.com, car la génération actuelle du véritable VUS de Nissan et moi avons partagé il y a quelques années, une expérience immortalisée sur vidéo. Je m’explique plus tard.

Il a de la gueule, offre beaucoup d’espace et on peut quasiment le qualifier de joli.

Mais sérieusement, j’ai toujours aimé le Pathfinder. Depuis 1987, ou 1986 ½, si vous préférez, j’ai admiré cette machine pour son allure indomptable, ses capacités hors route et son aura particulière. Les générations et les carrosseries ont évolué, mais je me souviens parfaitement de la première fois que j’ai essayé le Pathfinder. Et quel essai ce fut! Il s’agissait d’un modèle 2000 ½ (ou 2001) muni du V6 de 3,5 litres et 250 ch fraîchement transplanté, jumelé à une boîte manuelle à cinq vitesses (240 ch avec la boîte automatique à quatre vitesses). J’étais aux anges! Cette bête ne faisait qu’une bouchée de ses rivales de l’époque, les Explorer, 4Runner, Cherokee et compagnie.

La troisième génération
L’année 2005 est arrivée, et j’ai eu l’occasion d’évaluer le Pathfinder entièrement retravaillé, ainsi que son nouveau V6 de 4,0 litres plus puissant développant 266 ch. Je me suis amusé comme un fou dans la grosse neige, et je suis tombé amoureux du muscle supplémentaire du V6. Le look du VUS, rafraîchi en 2008 avec un nouveau nez, de nouvelles jantes et un V8 (qui n’est plus des nôtres aujourd’hui) a contribué largement à mon impression du produit.

En revanche, je n’avais pas que des éloges pour l’habitacle. Enseveli sous du plastique rigide et bon marché, l’espace passager laissait beaucoup à désirer. Nissan a corrigé la situation en 2008, redessinant certaines portions du tableau de bord et remplaçant bon nombre des matériaux dignes de Mattel, par des versions plus haut de gamme, dont de nombreuses surfaces souples. Aujourd’hui comme avant, les sièges avant offrent un bon confort lors de longs trajets. Cependant, les deux places arrière sont plates et moins que douillettes, et elles ne conviennent pas particulièrement aux adultes pour tout voyage de plus de quelques minutes.

J’ai profité de cette dernière balade en Pathfinder pour effectuer mon pèlerinage annuel à Niagara-on-the-Lake pour le Festival des essais de l’AJAC. Bondée d’équipement vidéo, de bagages et de trois passagers, la grosse Nissan s’en est bien tiré côté transport de marchandises. Ce que nous n’avions pas escompté, c’était le vacarme déconcertant du vent, des pneus et du moteur qui a hanté nos tympans et étouffé dans l’œuf toute tentative de conversation au-delà de 115 km/h. Heureusement, la version LE comprend la radio satellite XM : nous en avons profité pleinement tout en gardant nos commentaires pour les haltes routières.

Outre l’inconfort auditif du Pathfinder sur la grand-route, sa direction se montre plutôt vague et sa tenue de route n’inspire pas trop confiance.
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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