Selon une information rapportée par la presse japonaise, dont le quotidien économique Nikkei, Nissan et Mitsubishi seraient actuellement en pourparlers pour que la première prenne le contrôle de la seconde. Ainsi, Mitsubishi, engluée depuis quelques semaines dans un scandale de tricherie sur les cotes de consommation, a admis aujourd’hui que 9 modèles supplémentaires, incluant des VUS, n’auraient « peut-être pas été testés adéquatement ». Rappelons que depuis la divulgation de l’affaire, l’action de Mitsubishi a perdu plus de 40 % de sa valeur, et que parmi les modèles impliqués dans cette tricherie, certains étaient fabriqués pour Nissan.
Si Nissan prenait le contrôle de Mitsubishi – certaines sources avancent que la participation du constructeur pourrait s’élever à 30 % -, cela en ferait l’actionnaire majoritaire, devant la société mère de Mitsubishi, MHI ( Mitsubishi Heavy Industries).