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Nissan Quest 2011 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Lesley Wimbush
À l’intérieur, on a mis l’accent sur le confort à l’aide de teintes chaudes et d’une interface passager-véhicule simple et conviviale. Le tissu de notre modèle d’essai était d’un gris plutôt fonctionnel, mais le beige crémeux offert sur d’autres modèles était plus agréable à l’œil. Globalement, l’habitacle nous a paru confortable, mais banal.

À l’intérieur, on a mis l’accent sur le confort à l’aide de teintes chaudes et d’une interface passager-véhicule simple et conviviale. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)

L’accès est aisé grâce à un des seuils les plus bas de l’industrie. On peut opter pour des portières coulissantes à bouton unique (Nissan pourrait revoir leur sensibilité aux obstructions, toutefois, car elles arrêtent avec assez de force pour renverser un jeune enfant) ainsi qu’un hayon électrique à bouton unique.

Les sièges sont douillets, et on peut ajouter du cuir, un climatiseur trizone et un siège du conducteur à six réglages. Il y a de la place pour sept, et les deuxième et troisième rangées sont surélevées, offrant une meilleure visibilité. Les deux se replient complètement, sans obstruer un rangement arrière sous le plancher… mais on ne peut les retirer pour optimiser l’espace de chargement.

L’espace de chargement total s’élève donc à 3 058 litres… loin derrière les 4 219 litres de l’Odyssey, les 4 078 litres de la Chrysler et les 4 021 de la Sedona.

Même si elle est plus longue, la Quest présente le même diamètre de braquage que l’Altima, dont elle partage la plateforme. Sous le capot se cache un V6 de 3,5 litres et 260 ch qui consomme 10 % de moins en ville et 4 % de moins sur la route que son prédécesseur. Il est jumelé exclusivement à une boîte à variation continue adaptative qui apprend votre style de conduite et s’adapte en conséquence.

Notre essai nous a menés le long de la superbe côte de Del Mar, sur les routes sinueuses de La Jolla Trail vers le sommet de Mount Soledad. Dans les virages serrés, la Quest ne se faisait pas ballotter et était soumise à très peu de roulis. Plus petite que ses rivales, la Quest est agile et bien plantée grâce à une suspension indépendante. La direction sensible à la vitesse n’est pas exagérée, semble directe et bien en contact, sans être trop légère sur la route, et n’est pas lourde ou maladroite lors de manœuvres de stationnement.

Sur les autoroutes en méandres de San Diego, nous avons vraiment apprécié le système de surveillance des angles morts, et avons ri de la prononciation créative du système de navigation. La Quest est vraiment silencieuse, le moteur discret et la boîte travaille en douceur, sans le délai si souvent associé aux CVT. L’expérience est confortable et équilibrée, même si, contrairement aux derniers modèles Chrysler, la dynamique de conduite n’a rien d’inspirant.

Débarquant au Canada à la fin janvier, la nouvelle Quest se déclinera en quatre versions : la S de base (qui, bizarrement, n’offre pas l’interface Bluetooth), la SV, la SL et la LE haut de gamme. Un vaste éventail de commodités est offert d’une version à l’autre, dont des portières électriques, des prises USB, une caméra de recul, des sièges chauffants, un système de navigation, des phares au xénon, une chaîne Bose et un nouveau système de surveillance de la pression des pneus (en première chez Nissan) qui lance un avertissement sonore lorsque la bonne pression est atteinte.

Les prix ne seront pas annoncés avant janvier, mais la version S devrait se vendre en deçà de 30 000 $ (moins que le modèle précédent), la SV (le grand vendeur prévu) à environ 35 000 $, la SL en deçà de 40 000 $ et la LE à environ 45 000 $.

La nouvelle Quest a épousé la cause de ce segment, ciblant les consommateurs qui recherchent une fourgonnette… et leur confort et quiétude inhérents. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)


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Lesley Wimbush
Lesley Wimbush
Expert automobile
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