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Nissan Titan Crew Cab LE 4x4 2010 : essai routier

Nissan Titan Crew Cab LE 4x4 2010
Photo : Nissan
Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
L'autre camionnette pleine grandeur
Un choix limité
Contrairement aux Ram, Ford et GM, la Nissan n’est animée que par un seul moteur. La Toyota, elle, propose un choix de V8. Dans un segment où l’acheteur aime personnaliser son nouveau joujou, Nissan fait fausse route. Je dois toutefois avouer que le V8 de 5,6 litres et 317 ch, même s’il n’est pas aussi puissant que les autres V8 de la catégorie, a du cœur au ventre. Ses 385 pi-lb de couple suffisent pour faire accélérer la brute de 2250 kilos… en échange d’une quantité faramineuse d’essence. En effet, au bout de ma semaine d’essai, j’avais enregistré une moyenne de 19 litres aux 100 kilomètres. C’était acceptable et compréhensible il y a quelques années, mais plus aujourd’hui.
 
L’unique V8 et l’unique boîte de vitesses, une automatique à cinq rapports, permettent une capacité de remorquage de 2948 à 4309 kg. (Photo: Philippe Champoux/Auto123.com)

L’unique V8 est jumelé à l’unique boîte de vitesses, une automatique à cinq rapports. Ensemble, ils permettent une capacité de remorquage de 2948 à 4309 kg. Et présentant une charge utile de 752 à 911 kg, la Titan se montre même très compétente. Ma Crew Cab LE 4X4 a aisément transporté une charge de près de 225 kg au dépotoir municipal.

Compétente, mais vieux jeu
Si vous avez consulté mes derniers essais de camionnettes (F-150 2011, GM HD 2011, Super Duty 2011, Ram 1500 2010), vous avez sûrement noté une évidence : tous ces modèles sont plus agréables à conduire que jamais.

Ici, la Titan se classe à l’arrière du peloton du milieu, juste devant les camionnettes GM légères et presque ex æquo avec la Tundra. Comme je m’y attendais, les freins sont robustes et la direction quelque peu vague. La suspension est brusque, mais pas à outrance. Sur les surfaces raboteuses, les passagers s’agripperont aux poignées et accoudoirs, mais ça fait partie du jeu dans ce segment. Du moins, jusqu’à tout récemment.

Effectivement, les camionnettes atteignent un degré de raffinement auparavant réservé aux berlines routières du milieu des années 90, sans le roulis ou les claquements honteux. Oui, la barre s’élève désormais très haute.
 
Comme je m’y attendais, les freins sont robustes et la direction quelque peu vague. La suspension est brusque, mais pas à outrance. (Photo: Philippe Champoux/Auto123.com)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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