Dernier détail, les élèves compléteront leur formation pratique en regardant un de leurs collègues au volant, pendant que l'accompagnateur sera assis sur la banquette arrière. Chaque cours comprendra aussi le visionnement d'une petite vidéo de démonstration, réalisée par l'Association américaine des automobilistes, où les acteurs parlent anglais, et où le véhicule utilisé évalue sa vitesse en mille par heure. Aucun format canadien n'a été proposé.
Enfin, rappelons que c'est par le biais d'un site web que les jeunes devront, d'eux-mêmes, réviser les règles du code de la sécurité routière.
Point positif cependant, le nouveau programme met davantage l'emphase sur la responsabilisation du conducteur, en faisant la promotion de l'écoconduite, de la conduite sécuritaire et en dénonçant les comportements à risque.
Évaluation des compétences
En matière de connaissance théorique, les écoles de conduite pourront choisir entre différents tests retrouvés sur internet et qu'elles corrigeront elles-mêmes. On peut donc raisonnablement s'attendre à un fort pourcentage de réussite.
Mais une fois rendus au comptoir de la Société d'assurance automobile du Québec, les tests que l'on fera passer aux élèves restent exactement les mêmes que ceux utilisés depuis des années.
Tant les évaluations théoriques que pratiques, demeurent en effet identiques aux examens exigés actuellement par le ministère, sans tenir compte des nouvelles démarches du programme de formation.
Et les coûts
On ignore encore pour le moment les coûts réels reliés à cette nouvelle formation. Le ministère a parlé d'un plafond de 850 $ par élève, ce qui représente déjà une hausse de quelques centaines de dollars, explicables par l'augmentation du nombre d'heures d'enseignement.
Mais on ignore toujours si les écoles devront payer les trousses obligatoirement remises aux élèves et réalisées par la SAAQ. On ne sait pas non plus si ces coûts, et d'autres frais afférents seront ajoutés au total de la facture.
De façon générale, tous les propriétaires d'école se voient satisfaits du retour de l'obligation des cours de conduite. Mais ils s'interrogent sur les outils fournis, de même que sur l'absence réelle de contrôle de l'acquisition de compétences, et sur l'utilisation d'outils anglophones non adaptés au milieu québécois.
photo:Jupiter Images
Enfin, rappelons que c'est par le biais d'un site web que les jeunes devront, d'eux-mêmes, réviser les règles du code de la sécurité routière.
Point positif cependant, le nouveau programme met davantage l'emphase sur la responsabilisation du conducteur, en faisant la promotion de l'écoconduite, de la conduite sécuritaire et en dénonçant les comportements à risque.
 |
Évaluation des compétences
En matière de connaissance théorique, les écoles de conduite pourront choisir entre différents tests retrouvés sur internet et qu'elles corrigeront elles-mêmes. On peut donc raisonnablement s'attendre à un fort pourcentage de réussite.
Mais une fois rendus au comptoir de la Société d'assurance automobile du Québec, les tests que l'on fera passer aux élèves restent exactement les mêmes que ceux utilisés depuis des années.
Tant les évaluations théoriques que pratiques, demeurent en effet identiques aux examens exigés actuellement par le ministère, sans tenir compte des nouvelles démarches du programme de formation.
Et les coûts
On ignore encore pour le moment les coûts réels reliés à cette nouvelle formation. Le ministère a parlé d'un plafond de 850 $ par élève, ce qui représente déjà une hausse de quelques centaines de dollars, explicables par l'augmentation du nombre d'heures d'enseignement.
Mais on ignore toujours si les écoles devront payer les trousses obligatoirement remises aux élèves et réalisées par la SAAQ. On ne sait pas non plus si ces coûts, et d'autres frais afférents seront ajoutés au total de la facture.
De façon générale, tous les propriétaires d'école se voient satisfaits du retour de l'obligation des cours de conduite. Mais ils s'interrogent sur les outils fournis, de même que sur l'absence réelle de contrôle de l'acquisition de compétences, et sur l'utilisation d'outils anglophones non adaptés au milieu québécois.
photo:Jupiter Images