Controversé, direct mais populaire, le vice-président de General Motors, Bob Lutz, n'a pas la réputation de mâcher ses mots. Celui qui est l'âme derrière le projet de la Chevrolet Volt ne cache pas son intérêt pour le développement de nouvelles solutions affichant notre indépendance aux produits pétroliers. Mais selon M. Lutz, aux États-Unis du moins, l'avenir ne passe pas par le diesel.
« Nos normes sont trop strictes en matière d'environnement. La norme Tier II bin 5 nous oblige à des ajouts techniques qui font augmenter le coût de la production de tels moteurs. Bien sûr, on l'offrira aux consommateurs, mais pas question de sacrifier d'autres projets pour cela », a-t-il d'abord expliqué en entrevue.
Puis, il donne quelques exemples. « Nous venons tout juste de réussir à atteindre les objectifs dans ce domaine avec la camionnette équipée du moteur Duramax. Malheureusement, elle coûte 11 000 $ de plus pour le client. Pensez-vous vraiment que quelqu'un va payer cette différence ? », poursuit-il.
« Et il y a le prix du carburant lui-même. Actuellement, il est 20 % plus cher que le carburant ordinaire. Or, pensez-vous que quelqu'un paiera 20 % de plus à l'achat de son véhicule et 20 % de plus pour son carburant, pour obtenir une consommation plus basse de 20 % ? Ce n'est pas une question d'environnement, c'est une simple question d'économies », lance Bob Lutz. Quant au succès des constructeurs allemands dans le domaine, ils font plutôt sourire le coloré vice-président. « Quels succès ? Au Canada, c'est vrai, mais vous n'avez pas les mêmes normes environnementales. Mercedes, Audi et Volkswagen ont donc réussi une percée. Mais aux États-Unis, le succès n'est pas encore mesuré. »
« Chose certaine, nous n'abandonnons pas cette technologie, surtout pour nos consommateurs européens. Mais elle fait partie d'un plan global qui nous fait tirer dans toutes les directions à la fois », conclut M. Lutz.
photo:General Motors
« Nos normes sont trop strictes en matière d'environnement. La norme Tier II bin 5 nous oblige à des ajouts techniques qui font augmenter le coût de la production de tels moteurs. Bien sûr, on l'offrira aux consommateurs, mais pas question de sacrifier d'autres projets pour cela », a-t-il d'abord expliqué en entrevue.
Bob Lutz, vice-président de General Motors. |
Puis, il donne quelques exemples. « Nous venons tout juste de réussir à atteindre les objectifs dans ce domaine avec la camionnette équipée du moteur Duramax. Malheureusement, elle coûte 11 000 $ de plus pour le client. Pensez-vous vraiment que quelqu'un va payer cette différence ? », poursuit-il.
« Et il y a le prix du carburant lui-même. Actuellement, il est 20 % plus cher que le carburant ordinaire. Or, pensez-vous que quelqu'un paiera 20 % de plus à l'achat de son véhicule et 20 % de plus pour son carburant, pour obtenir une consommation plus basse de 20 % ? Ce n'est pas une question d'environnement, c'est une simple question d'économies », lance Bob Lutz. Quant au succès des constructeurs allemands dans le domaine, ils font plutôt sourire le coloré vice-président. « Quels succès ? Au Canada, c'est vrai, mais vous n'avez pas les mêmes normes environnementales. Mercedes, Audi et Volkswagen ont donc réussi une percée. Mais aux États-Unis, le succès n'est pas encore mesuré. »
« Chose certaine, nous n'abandonnons pas cette technologie, surtout pour nos consommateurs européens. Mais elle fait partie d'un plan global qui nous fait tirer dans toutes les directions à la fois », conclut M. Lutz.
photo:General Motors