Depuis le 1er janvier dernier, la province de l’Ontario permet sous certaines conditions les tests sur les véhicules autonomes sur ses routes, devenant du coup la première province à accorder ce droit aux constructeurs. Pourtant, les manufacturiers sont loin de se bousculer aux portes, alors que le nombre de demandes faites auprès des autorités a été de… 0.
Selon Reuters, les constructeurs continuent de favoriser les États-Unis, où les tests sur les véhicules autonomes ont cours depuis 2009. Honda, par exemple, a indiqué ne pas être intéressée à faire des tests au Canada, alors qu’elle en fait aux États-Unis. L’équipementier Magna soutient pour sa part que ses tests s’effectuent toujours en circuit fermé alors que GM, qui prévoit embaucher 700 ingénieurs pour travailler sur les voitures sans conducteurs, n’a pas précisé si elle réaliserait des essais en Ontario.