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Porsche 911 Turbo 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Bertrand Godin
La triste délaissée
Je dois quand même y ajouter un bémol. L’optionnelle (Dieu merci) boîte de vitesse PDK, ou double embrayage en allemand, dont tout le monde vante les mérites et la rapidité. Bien que les 7 vitesses s’enchaînent sans hésitation, je doute pourtant de l’ergonomie de leur passage, et même de leur réelle réaction. Dans les faits, il s’agit de l’une des boîtes manumatiques avec laquelle j’ai eu l’impression d’avoir le moins de contrôle. Bien sûr, ça n’aide pas que je préfère les boîtes manuelles…

Et encore du changement
Pour faire bonne mesure, on a aussi remanié le système de suspension, durcissant la portion avant pour adoucir un peu l’arrière, et transformant le Porsche Active Suspension Management (PASM) qui, tant en mode confort qu’en mode sport (ou même sport plus) autorise les manœuvres les plus précises, limitant au maximum les interventions inopportunes de la suspension.

L’habitacle ajoute au raffinement la qualité de fabrication, et la position de conduite la plus confortable qui soit. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

D’autres modifications, mineures cette fois, ont aussi affecté l’extérieur, qui intègre notamment les feux à DEL, et de nouveaux échappements. Quant à l’habitacle, il ajoute encore au raffinement la qualité de fabrication, et la position de conduite la plus confortable qui soit. Bref, malgré quelques hésitations, la Porsche Turbo constitue une véritable amélioration.

Partie, la fusée…
Je l’admets, je n’ai pu tester l’ensemble des technologies de la voiture comme je l’aurais souhaité sur la piste. Le seul Launch Control, par exemple, permet de propulser la voiture de 0 à 100 km en moins de 3,7 secondes. Mais je dois me fier à la compagnie pour les croire.

En revanche, la conduite de cette Porsche turbo se révèle d’une précision remarquable, peu importe les routes ou les conditions. Les freinages sont dignes d’une voiture de course, ne semblent jamais vouloir s’épuiser, et si ce n’était d’une petite hésitation en reprise en milieu d’accélération, la voiture frôlerait la perfection.

Naturellement, on n’analyse pas une Porsche comme les autres voitures. Sinon je vous dirais que mon fils a subi des crampes au dos pour s’asseoir derrière, et que nous avons presque dû louer une remorque pour apporter son sac d’école et mon sac de voyage, tellement le coffre est minuscule.

Cela affecte-t-il vraiment votre évaluation de la Porsche 911 Turbo? J’imagine que non. Personnellement, je la trouve toujours aussi excitante à conduire…
Porsche 911 Turbo 2010
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Bertrand Godin
Bertrand Godin
Expert automobile
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