Faites attention pour ne pas érafler le derrière de la voiture avec les différents câbles et bouts de métal qui peuvent traîner dans le vide lors du processus. Par ailleurs, ne vous attendez pas à une cabine très étanche; avec un peu d'effort, on peut même glisser la main entre le toit et les vitres latérales! En revanche, la chaleur ne semble pas trop vouloir s'échapper, même lorsque la température extérieure descend sous zéro.
Bref, manipuler le nouveau toit et l'endurer au-dessus de sa tête n'est pas de tout repos, mais la sensation ressentie une fois le toit baissé en vaut vraiment la peine, à commencer par le son d'échappement exotique qui rebondit sur les véhicules et édifices environnants.
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| Par ailleurs, ne vous attendez pas à une cabine très étanche; avec un peu d'effort, on peut même glisser la main entre le toit et les vitres latérales! (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com) |
Symphonie mécanique à 7500 tours/minute
Fabriqué à la main, le moteur à six cylindres à plat de 3,4 litres de la Porsche Boxster Spyder 2011 se trouve bas, tout juste derrière l'habitacle. On peut y accéder seulement par en-dessous mais, n'ayez crainte, il fait nettement sentir sa présence.
En réglant au max le son d'échappement (via le groupe d'échappement haute performance en option), l'heureux passager dans le siège d'à côté ainsi que tous les passants dans un rayon de 500 mètres peuvent clairement entendre chaque souffle du moteur. La moindre pression sur l'accélérateur fait grimper dramatiquement le volume et la vélocité de l'engin. Rétrograder pour dépasser devient purement facultatif.
Poussée à fond, la Boxster Spyder ne fait qu'une bouchée du prochain rapport, surtout quand on manie la boîte de vitesses à l'aide du levier court en option. En tant que conducteur, toutes les excuses sont bonnes pour enchaîner les rapports le plus souvent possible, même si le moteur fait preuve d'une fougue satisfaisante dès les premières plages de régime.
Brusquement sollicité, le six-cylindres répond avec empressement, propulsant la Spyder vers l'avant et dans les courbes avec un net sentiment d'urgence. La poussée s'amplifie lourdement à l'approche de la zone de régime critique, qui débute à 7500 tours/minute. En fait, la performance de ce moteur est proportionnelle à son régime. De plus, les effets sonores qui l'accompagnent joueront dans la tête des propriétaires même quand ceux-ci essaieront de dormir.
À en devenir accro
Ajoutez un embrayage ferme et une direction aussi communicative que rapide et vous obtenez un roadster qui rendra accro tout mordu de conduite sportive. Bien sûr, la suspension abaissée et raffermie de même que les voies élargies contribuent à rehausser la tenue de route déjà exceptionnelle de la Boxster. La conduite demande certes quelques efforts, mais le travail est incommensurablement gratifiant.
Aussi performante qu'elle soit, cette voiture ne consomme pas beaucoup d'essence sur l'autoroute. En prime, ses deux coffres peuvent facilement accueillir les bagages d'un couple. Cela étant dit, plusieurs se plaindront de l'espace étriqué, du roulement sec et du bruit omniprésent. Après tout, la Boxster Spyder n'a pas été conçue pour plaire à tout le monde. Ceux qui recherchent une expérience de conduite à l'air libre de classe mondiale, avec un petit côté brut et «hardcore» incomparable, y verront toutefois un choix hyper sensé.
Le prix débute à un peu plus de 70 000 $.
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| Les deux coffres de la Boxster Spyder peuvent facilement accueillir les bagages d'un couple. (Photo: Justin Pritchard/Auto123.com) |




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