Un bijou tonitruant
Avec une écurie de 295 chevaux, la Cayman S se débrouille très bien côté performance. Qu'elle ne dépasse pas les 300 chevaux importe peu, car elle semble légère comme l'air lorsqu'on lui demande d'accélérer.
Un furieux et enivrant rugissement vient seconder l'entraînement explosif à régime élevé, mais le moteur souple muni du système Vario-Cam se montre aussi très enthousiaste aussitôt les 2 200 r/min dépassées. Il est toujours facultatif de rétrograder lors de dépassements, et chaque coup de pédale amène une réponse satisfaisante.
Malgré la puissance omniprésente, j'ai souvent enregistré une consommation sous les 10 l/100 km sur la route. Dommage qu'on ne puisse pas montrer le moteur à ses amis : il est enfoui entre les roues arrière et on ne peut y accéder que par un petit bouchon de réservoir.
De l'équipement pour l'amateur
Le moteur de 3,4 litres est relié aux roues arrière à l'aide d'une boîte manuelle à six vitesses munie d'un embrayage lourd mais gratifiant et d'un levier au mouvement velouté. Le pointe-talon se fait instinctivement, et toutes les excuses deviennent bonnes pour changer les rapports.
Si vous vous laissez emporter, des freins massifs se tiennent prêts à tempérer vos excès en un clin d'oeil. La pédale n'est pas aussi agréable que celle d'une Audi TTS ou Mercedes SLK 350, mais la puissance des freins et l'absence d'affaiblissement sont indéniables.
Mon modèle profitait également du système de gestion active de la suspension de Porsche, ou PASM. Il propose un mode sport qui, en appuyant sur un bouton, raffermit la suspension à un niveau de course. La voiture ondule alors étroitement sur les imperfections de la route jusqu'à ce que le conducteur choisisse le mode « normal » pour une conduite plus équilibrée.
En passant du mode « sport » au mode « normal », on est à même de sentir la voiture se décontracter. C'est un changement de personnalité extrême qui s'opère en quelques millisecondes. Très cool.
L'alliant avec de grandes jantes et de grands pneus, une direction très précise et la dynamique d'un moteur central, Porsche nous offre une expérience électrisante, peu importe la route. Bien peu de voitures dont le moteur surplombe les essieux avant semblent répondre si aisément à nos incitations.
Une belle chose
En définitive, la Cayman S est une belle voiture à presque tous les égards - mais elle ne convient pas à tous les budgets.
Son puissant moteur exotique, sa tenue de route ultraprécise et sa silhouette alléchante la désignent clairement pour l'amateur à la recherche d'une pièce de collection et d'une page très « conduisable » de l'histoire plutôt que d'un joujou de série.
Si vous privilégiez l'exclusivité, le style et les sensations fortes, inscrivez-la sur votre liste.
photo:Justin Pritchard
Avec une écurie de 295 chevaux, la Cayman S se débrouille très bien côté performance. Qu'elle ne dépasse pas les 300 chevaux importe peu, car elle semble légère comme l'air lorsqu'on lui demande d'accélérer.
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| La Cayman S se débrouille très bien côté performance. |
Un furieux et enivrant rugissement vient seconder l'entraînement explosif à régime élevé, mais le moteur souple muni du système Vario-Cam se montre aussi très enthousiaste aussitôt les 2 200 r/min dépassées. Il est toujours facultatif de rétrograder lors de dépassements, et chaque coup de pédale amène une réponse satisfaisante.
Malgré la puissance omniprésente, j'ai souvent enregistré une consommation sous les 10 l/100 km sur la route. Dommage qu'on ne puisse pas montrer le moteur à ses amis : il est enfoui entre les roues arrière et on ne peut y accéder que par un petit bouchon de réservoir.
De l'équipement pour l'amateur
Le moteur de 3,4 litres est relié aux roues arrière à l'aide d'une boîte manuelle à six vitesses munie d'un embrayage lourd mais gratifiant et d'un levier au mouvement velouté. Le pointe-talon se fait instinctivement, et toutes les excuses deviennent bonnes pour changer les rapports.
Si vous vous laissez emporter, des freins massifs se tiennent prêts à tempérer vos excès en un clin d'oeil. La pédale n'est pas aussi agréable que celle d'une Audi TTS ou Mercedes SLK 350, mais la puissance des freins et l'absence d'affaiblissement sont indéniables.
Mon modèle profitait également du système de gestion active de la suspension de Porsche, ou PASM. Il propose un mode sport qui, en appuyant sur un bouton, raffermit la suspension à un niveau de course. La voiture ondule alors étroitement sur les imperfections de la route jusqu'à ce que le conducteur choisisse le mode « normal » pour une conduite plus équilibrée.
En passant du mode « sport » au mode « normal », on est à même de sentir la voiture se décontracter. C'est un changement de personnalité extrême qui s'opère en quelques millisecondes. Très cool.
L'alliant avec de grandes jantes et de grands pneus, une direction très précise et la dynamique d'un moteur central, Porsche nous offre une expérience électrisante, peu importe la route. Bien peu de voitures dont le moteur surplombe les essieux avant semblent répondre si aisément à nos incitations.
Une belle chose
En définitive, la Cayman S est une belle voiture à presque tous les égards - mais elle ne convient pas à tous les budgets.
Son puissant moteur exotique, sa tenue de route ultraprécise et sa silhouette alléchante la désignent clairement pour l'amateur à la recherche d'une pièce de collection et d'une page très « conduisable » de l'histoire plutôt que d'un joujou de série.
Si vous privilégiez l'exclusivité, le style et les sensations fortes, inscrivez-la sur votre liste.
photo:Justin Pritchard
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