Vous l’avez vu un peu partout à travers le pays, le prix du litre d’essence est complètement fou. La reprise des activités et une augmentation de la demande, l’inflation, la COVID-19, la guerre en Ukraine, toutes les raisons sont bonnes pour justifier et expliquer la raison pour laquelle le litre d’essence frôle les deux dollars et qu’en certains endroits, il repose bien au-delà de cette barrière impensable il y a quelques semaines à peine.
L’auteur de ces lignes arrive d’ailleurs de Victoria, en Colombie-Britannique, où il a aperçu le litre du carburant ordinaire être annoncé à 2,26,9 $. Tout ça a des conséquences directes sur nos activités, nos projets de déplacements, le prix des biens en magasin, etc. Là non plus, on ne vous apprend rien.
Ce que l’on sait, c’est que ça va coûter plus cher si l’on prend la route des vacances cet été. Maintenant, est-ce que les gens seront aussi nombreux à le faire ? On serait portée à croire que non, mais un récent sondage Ipsos réalisé pour le compte de Toyota nous fournit quelques données fort intéressantes sur la question.
Allons-y en vrac.
Dans un premier temps, on apprend que 91 % des Canadiens veulent recommencer à pratiquer les activités qu’ils ont dû mettre de côté ces deux dernières années. Pour certains, ça signifie voyager et prendre la route.
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Ainsi, 77 % des gens affirment qu’ils sont susceptibles de sortir de leur ville ou de leur région immédiate cet été. Jusque-là, ça va, car il est possible de se déplacer à quelques heures sans que ce soit trop ruineux. Toutefois, 43 % des gens planifient sortir de leur province cet été. Pour ce qui est de sortir du pays, la proportion est à 24 %.
Et jusqu’où ira tout ce beau monde. Les sondés ayant accès à un véhicule ont indiqué, dans une proportion de 33 %, qu’ils rouleraient 7 heures et plus pour atteindre leur destination vacances. Plus précisément, 16 % comptent effectuer un trajet de 7 à 10 heures, 8 % de 11 à 24 heures, puis 9 % prévoient rouler plus de 24 heures.
On comprend une chose ; les gens ont envie et besoin de bouger. En fait, 27 % se disent tellement excités à l’idée de pouvoir partir qu’ils ne se soucient pas d’économiser du carburant.
Toutefois, le prix de l’essence joue dans la tête de plusieurs. Ainsi, 53 % ont indiqué que le prix à la pompe avait eu un effet sur leurs projets de vacances automobiles. Pour le reste, ça ne change rien. Une personne sur cinq a indiqué qu’elle chercherait des façons d’économiser plus de carburant, notamment avec un bon entretien du modèle qui sera utilisé.
À travers toutes ces statistiques, il faut bien sûr compter sur le fait que certains vont prendre la route avec un véhicule électrique cet été. Même si le pourcentage demeure marginal, il prend de l’importance chaque année. Et la tendance va se poursuivre ; 54 % des sondés ont indiqué qu’ils préféreraient utiliser un véhicule hybride, hybride rechargeable ou encore tout électrique pour économiser sur leur budget de vacances.
Les gens veulent bouger, donc, et les pétrolières semblent très bien le savoir. Après deux ans d’inactivités, ce n’est pas le prix de l’essence qui va les ralentir.
On verra bien. Il sera intéressant de constater qu’elles auront été les décisions des Canadiens après la période des vacances si le prix du carburant demeure si élevé tout l’été.






