Appelons ça «s'associer pour offrir une nouvelle image». Il s'agit d'une approche populaire parmi les représentants du monde automobile, qui essaient parfois de donner à leurs véhicules un cachet supplémentaire pour attirer des acheteurs plus fortunés.
Voici comment ça se passe : un constructeur automobile trouve une firme qui vend, par exemple, des produits de plein air, emprunte son nom et une partie de sa philosophie de design et l'applique ensuite à souhait dans quelques-uns de ses utilitaires sport. L'exemple le plus célèbre de ce type de partenariat est sans doute Ford avec ses modèles Eddie Bauer. Jeep a fait une tentative en ce sens il y a quelques années en s'associant avec la compagnie d'équipement de pêche Orvis, même si celle-ci est beaucoup moins connue.
C'est d'ailleurs une critique du Jeep Grand Cherokee Orvis Edition dans le New York Times qui est responsable de l'une de mes manchettes favorites de tous les temps, et qui capture aussi parfaitement l'essence de cette pratique: «A Logo Runs Through It» («Des logos mur à mur»).
Trève de présentation, place au Forester 2.5XS L.L. Bean Edition de Subaru Canada.
Basé au Maine, L.L. Bean possède indéniablement tout un bagage plein air, étant depuis de nombreuses années un fournisseur d'équipements actif qui permet aux familles urbaines de se perdre dans les dédales de mère nature. Si vous visitez son site Internet aujourd'hui, vous trouverez entre autres une jolie sélection de feuillages et de couronnes de Noël, un guide d'achat de raquettes pour toute la famille ou encore des bottes de travail en cuir de bison, livrables à votre domicile à temps pour la période des Fêtes.
Or, si vous n'avez jamais entendu parler auparavant de L.L. Bean, il est peu probable que vous soyez tenté de débourser 36 595 $ pour un Forester orné un peu partout du nom L.L. Bean.
Les ornements, après tout, sont en grande partie ce qui caractérise l'édition L.L. Bean du VUS de Subaru, notamment le logo sur le hayon arrière (pour signifier aux autres automobilistes votre façon d'aborder la vie), sur les tapis et sur les sièges.
Mais vous vous dites sûrement: il doit y avoir quelque chose de plus important encore; autrement, personne n'irait se procurer un tel véhicule. En effet, la note supplémentaire de 1100 $ comparativement à un Forester 2.5XS standard doit se justifier par autre chose que de simples «décorations». C'est pourquoi on peut se réjouir en apprenant que l'ensemble inclut une surface solide pour la zone de chargement (parfaite pour ranger lesdites bottes en bison), des jantes en alliage d'aluminium de 16 pouces avec design à 10 bras ainsi qu'une suspension arrière pneumatique.
Peu importe le terrain et les conditions, cette suspension arrière pneumatique s'avèrera pratique puisqu'elle devrait aider à garder le Forester en contrôle à tout moment. Il s'agit là d'une importante caractéristique de sécurité qui aide à décider du pouvoir de maniement, de virage et de freinage du véhicule.
Du reste, le L.L. Bean Edition est ce qu'on pourrait appeler un Subaru Forester régulier bien équipé, ce qui est loin d'être une mauvaise chose en soi.
Il faut dire que les utilitaires comme le Forester sont la version moderne des voitures dites familiales («station wagon») en ce sens qu'ils offrent un bon compromis entre confort et fonctionnalité. Plus hauts qu'une berline, ils sont aussi plus faciles d'accès. Toutefois, leur centre de gravité élevé fait qu'ils sont plus prompts à se renverser en cas de manoeuvres d'urgence.
Aucun de ces utilitaires n'est considéré comme extravagant, ce qui fait que le Forester est un produit relativement bon pour sa fourchette de prix. Il n'est pas aussi silencieux que je l'aurais souhaité, mais il ne faudrait pas que je commence à le comparer à la première berline venue. Ce que je peux dire, c'est qu'il se montre assez confortable pour circuler en ville ou planifier de grandes randonnées.
Voici comment ça se passe : un constructeur automobile trouve une firme qui vend, par exemple, des produits de plein air, emprunte son nom et une partie de sa philosophie de design et l'applique ensuite à souhait dans quelques-uns de ses utilitaires sport. L'exemple le plus célèbre de ce type de partenariat est sans doute Ford avec ses modèles Eddie Bauer. Jeep a fait une tentative en ce sens il y a quelques années en s'associant avec la compagnie d'équipement de pêche Orvis, même si celle-ci est beaucoup moins connue.
C'est d'ailleurs une critique du Jeep Grand Cherokee Orvis Edition dans le New York Times qui est responsable de l'une de mes manchettes favorites de tous les temps, et qui capture aussi parfaitement l'essence de cette pratique: «A Logo Runs Through It» («Des logos mur à mur»).
Trève de présentation, place au Forester 2.5XS L.L. Bean Edition de Subaru Canada.
Basé au Maine, L.L. Bean possède indéniablement tout un bagage plein air, étant depuis de nombreuses années un fournisseur d'équipements actif qui permet aux familles urbaines de se perdre dans les dédales de mère nature. Si vous visitez son site Internet aujourd'hui, vous trouverez entre autres une jolie sélection de feuillages et de couronnes de Noël, un guide d'achat de raquettes pour toute la famille ou encore des bottes de travail en cuir de bison, livrables à votre domicile à temps pour la période des Fêtes.
Or, si vous n'avez jamais entendu parler auparavant de L.L. Bean, il est peu probable que vous soyez tenté de débourser 36 595 $ pour un Forester orné un peu partout du nom L.L. Bean.
Les ornements, après tout, sont en grande partie ce qui caractérise l'édition L.L. Bean du VUS de Subaru, notamment le logo sur le hayon arrière (pour signifier aux autres automobilistes votre façon d'aborder la vie), sur les tapis et sur les sièges.
Mais vous vous dites sûrement: il doit y avoir quelque chose de plus important encore; autrement, personne n'irait se procurer un tel véhicule. En effet, la note supplémentaire de 1100 $ comparativement à un Forester 2.5XS standard doit se justifier par autre chose que de simples «décorations». C'est pourquoi on peut se réjouir en apprenant que l'ensemble inclut une surface solide pour la zone de chargement (parfaite pour ranger lesdites bottes en bison), des jantes en alliage d'aluminium de 16 pouces avec design à 10 bras ainsi qu'une suspension arrière pneumatique.
Peu importe le terrain et les conditions, cette suspension arrière pneumatique s'avèrera pratique puisqu'elle devrait aider à garder le Forester en contrôle à tout moment. Il s'agit là d'une importante caractéristique de sécurité qui aide à décider du pouvoir de maniement, de virage et de freinage du véhicule.
Du reste, le L.L. Bean Edition est ce qu'on pourrait appeler un Subaru Forester régulier bien équipé, ce qui est loin d'être une mauvaise chose en soi.
Il faut dire que les utilitaires comme le Forester sont la version moderne des voitures dites familiales («station wagon») en ce sens qu'ils offrent un bon compromis entre confort et fonctionnalité. Plus hauts qu'une berline, ils sont aussi plus faciles d'accès. Toutefois, leur centre de gravité élevé fait qu'ils sont plus prompts à se renverser en cas de manoeuvres d'urgence.
Aucun de ces utilitaires n'est considéré comme extravagant, ce qui fait que le Forester est un produit relativement bon pour sa fourchette de prix. Il n'est pas aussi silencieux que je l'aurais souhaité, mais il ne faudrait pas que je commence à le comparer à la première berline venue. Ce que je peux dire, c'est qu'il se montre assez confortable pour circuler en ville ou planifier de grandes randonnées.