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Subaru Forester 2.5X Commodité 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Place à la frustration
Mais… il est affreux. Voilà, je l’ai dit. Je me sens un peu mieux après avoir assisté au dévoilement de la prochaine Impreza à Los Angeles l’automne dernier : il y a de l’espoir. Les jours de l’Impreza et du Forester actuels sont comptés.

À l'intérieur, le tableau de bord s’avère très fonctionnel et ergonomique. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

En plus, l’habitacle ne fait pas mieux. Il est hideux. Honnêtement. Je passe peut-être pour un gros méchant, mais je n’aime pas les mensonges. Dès le premier regard, le tableau de bord de l’Impreza m’a rebuté. Celui du Forester, identique, ajoute quelques centimètres de plastique en bas, en tant que montant. En réalité, le tout s’avère très fonctionnel et ergonomique. N’attendez-vous pas à des commandes sophistiquées, par contre, la plupart étant des boutons à ressort bon marché. Et bonne chance pour trouver le truc qui fait chauffer les sièges…

En parlant de sièges, les perchoirs avant et arrière sont plutôt confortables et douillets. Peu de soutien d’un côté ou de l’autre, mais rares sont ceux qui le remarqueront. Ce qu’on remarquera? La quantité d’espace accordée à chaque passager. Avec quatre adultes à bord, tout le monde trouve de la place pour ses membres divers, sans parler du grand coffre, un des plus volumineux de la catégorie. En matière de confort, le Forester relève de l’impeccable.

Et on reprend le même refrain du côté de la conduite et de la polyvalence. Le Forester profite d’une suspension souple idéale pour les chemins de campagne et les nids-de-poule meurtriers de la ville. Une configuration bien pensée, car son obligeance ne mine en rien ses compétences autoroutières.

Le seul moment où l’on remarque quoi que ce soit, c’est en empruntant une bretelle tortueuse, par exemple. Le Forester tend à s’incliner dans les virages, une rareté ces jours-ci. Or, le comportement du Subaru n’alarme guère, il arrive plutôt comme une bouffée d’air frais. Un de mes utilitaires compacts favoris, le Kia Sportage, présente des symptômes… diamétralement opposés. Un aspect qui peut jouer un rôle-clé lors de la prise de décision. Je recommande fortement d’essayer les deux modèles pour constater la différence.

Une autre caractéristique propre à Subaru : la direction vague, plus précisément lorsqu’elle est centrée. Que vous filiez à toute allure ou non, le système à crémaillère répond dans un délai, ce qui peut nuire au plaisir de conduite.

Le Forester profite d’une suspension souple idéale pour les chemins de campagne et les nids-de-poule meurtriers de la ville. (Photo: Subaru)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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