En option, Suzuki offre un V6 de 3,2 litres produisant 230 chevaux et un couple de 213 livres-pied. Étrangement, la capacité de remorquage reste à 3000 livres; toutefois, les accélérations et les montées s'effectuent avec plus de confiance et d'aplomb.
Quel que soit le moteur, le système à quatre roues motrices figure de série. Avec le quatre cylindres, une boîte manuelle à cinq rapports est au rendez-vous -- ce qui est rare pour un utilitaire à vocation familiale. Le modèle que j'ai testé misait par contre sur l'optionnelle boîte automatique à quatre rapports.
La performance est honnête et les rapports sont adéquatement étagés pour maximiser les décollages et les reprises. Les passages s'effectuent sans hésitations, que l'on monte ou descende d'un rapport, mais cette boîte ne remplacera pas une manuelle si c'est ce que vous préférez habituellement. Elle fait bien le travail pour une automatique, quoiqu'un rapport ou deux de plus auraient été appropriés dans certaines circonstances.
Pour leur part, les versions à moteur V6 sont jumelées uniquement à une boîte automatique à cinq rapports -- aucune manuelle n'est disponible ici.
En roulant sur les autoroutes et les voies secondaires sinueuses du nord de l'Ontario, dans les environs de Huntsville, Orrville, Bracebridge et Muskoka, je m'en suis peu formalisé. Suzuki a d'ailleurs rendu le Grand Vitara 30 % plus silencieux qu'auparavant. En effet, le bruit du vent et de la route est minimisé, ce qui améliore nettement l'expérience de conduite.
Des freins à disque ventilé se retrouvent aux quatre roues et le sous-cadre arrière a été optimisé afin de gérer la puissance de freinage accrue du véhicule. On se rend vite compte que les ingénieurs de Suzuki ont fait de nombreux efforts pour rehausser l'équilibre entre la qualité de roulement sur la route et les capacités hors-route du Grand Vitara.
La plupart du temps, on roule en douceur, ce qui nous fait d'autant plus apprécier la direction, qui s'apparente à celle d'une voiture. Le VUS se déplace et complète ses transitions avec une grande maîtrise de soi. Bien sûr, ce n'est pas une bête qui aime se payer un festin dans les virages, mais sa suspension solide et ferme ainsi que ses freins faciles à moduler procurent un agrément de conduite presque au-delà des attentes. Seulement quelques vibrations typiques d'un camion se font sentir jusque dans l'habitacle, rappelant au conducteur et à ses passagers que le Grand Vitara a l'âme d'un guerrier.
Parlant de l'habitacle, je l'ai trouvé raisonnablement bien aménagé. En outre, l'équipement est généreux. On peut se procurer par exemple un toit ouvrant électrique, des cadrans électroluminescents, un changeur de six CD, des sièges en cuir chauffants et un système de son haut de gamme. Certains plastiques relativement bon marché et deux ou trois commandes mal conçues le trahissent un peu, mais sinon, le Grand Vitara sait faire honneur à son prix.
Et quel est-il ce prix? Le Grand Vitara 2009 à quatre cylindres débute en deçà de 26 000 $, tandis qu'un modèle V6 richement équipé vaut 32 700 $. Difficile de trouver mieux si vous recherchez un compagnon de travail qui n'a pas peur de retrousser ses manches et de se salir.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'excellents concurrents dans cette catégorie. Toutefois, le Suzuki se trouve dans une position avantageuse quand il est question de robustesse et de rapport qualité/prix.
Avis aux intéressés: le Suzuki Grand Vitara 2009 est déjà en vente à travers le pays.
photo:Justin Pritchard
Quel que soit le moteur, le système à quatre roues motrices figure de série. Avec le quatre cylindres, une boîte manuelle à cinq rapports est au rendez-vous -- ce qui est rare pour un utilitaire à vocation familiale. Le modèle que j'ai testé misait par contre sur l'optionnelle boîte automatique à quatre rapports.
Quel que soit le moteur, le système à quatre roues motrices figure de série. |
La performance est honnête et les rapports sont adéquatement étagés pour maximiser les décollages et les reprises. Les passages s'effectuent sans hésitations, que l'on monte ou descende d'un rapport, mais cette boîte ne remplacera pas une manuelle si c'est ce que vous préférez habituellement. Elle fait bien le travail pour une automatique, quoiqu'un rapport ou deux de plus auraient été appropriés dans certaines circonstances.
Pour leur part, les versions à moteur V6 sont jumelées uniquement à une boîte automatique à cinq rapports -- aucune manuelle n'est disponible ici.
En roulant sur les autoroutes et les voies secondaires sinueuses du nord de l'Ontario, dans les environs de Huntsville, Orrville, Bracebridge et Muskoka, je m'en suis peu formalisé. Suzuki a d'ailleurs rendu le Grand Vitara 30 % plus silencieux qu'auparavant. En effet, le bruit du vent et de la route est minimisé, ce qui améliore nettement l'expérience de conduite.
Des freins à disque ventilé se retrouvent aux quatre roues et le sous-cadre arrière a été optimisé afin de gérer la puissance de freinage accrue du véhicule. On se rend vite compte que les ingénieurs de Suzuki ont fait de nombreux efforts pour rehausser l'équilibre entre la qualité de roulement sur la route et les capacités hors-route du Grand Vitara.
La plupart du temps, on roule en douceur, ce qui nous fait d'autant plus apprécier la direction, qui s'apparente à celle d'une voiture. Le VUS se déplace et complète ses transitions avec une grande maîtrise de soi. Bien sûr, ce n'est pas une bête qui aime se payer un festin dans les virages, mais sa suspension solide et ferme ainsi que ses freins faciles à moduler procurent un agrément de conduite presque au-delà des attentes. Seulement quelques vibrations typiques d'un camion se font sentir jusque dans l'habitacle, rappelant au conducteur et à ses passagers que le Grand Vitara a l'âme d'un guerrier.
Parlant de l'habitacle, je l'ai trouvé raisonnablement bien aménagé. En outre, l'équipement est généreux. On peut se procurer par exemple un toit ouvrant électrique, des cadrans électroluminescents, un changeur de six CD, des sièges en cuir chauffants et un système de son haut de gamme. Certains plastiques relativement bon marché et deux ou trois commandes mal conçues le trahissent un peu, mais sinon, le Grand Vitara sait faire honneur à son prix.
Et quel est-il ce prix? Le Grand Vitara 2009 à quatre cylindres débute en deçà de 26 000 $, tandis qu'un modèle V6 richement équipé vaut 32 700 $. Difficile de trouver mieux si vous recherchez un compagnon de travail qui n'a pas peur de retrousser ses manches et de se salir.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'excellents concurrents dans cette catégorie. Toutefois, le Suzuki se trouve dans une position avantageuse quand il est question de robustesse et de rapport qualité/prix.
Avis aux intéressés: le Suzuki Grand Vitara 2009 est déjà en vente à travers le pays.
photo:Justin Pritchard