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Suzuki Swift+ 2009 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Luc Gagné
« Économini » en sursis !
Nouveau museau !
Malgré des ventes marginales, pour 2009 la Swift+ s'offre une silhouette légèrement remaniée, comme ses jumelles d'ailleurs. Une nouvelle calandre très modelée, distincte pour chaque triplette et qui met en valeur l'écusson de la marque, de nouveaux blocs optiques avant et arrière, un capot remanié et des ailes avant portant désormais de fausses prises d'air, voilà ce qui distingue le nouveau modèle.

Le tableau de bord a été remodelé. De plus, la servodirection est bien dosée et précise.

À l'intérieur, le tableau de bord a également bénéficié d'un vague remodelage. Rien pour vous jeter par terre, puisqu'il s'agit essentiellement d'une opération de « rafraîchissement », sans plus.

Le design demeure sympathique, et la qualité des matériaux, correcte. La Yaris et la Fit font mieux, cependant. Je dois admettre que la sellerie de tissus bicolore, qui garnissait les sièges de notre véhicule d'essai, est seyante. De plus, quelques appliques chromées, qui parent désormais le tableau de bord, rehaussent l'ensemble qui, autrement, serait dominé par un vulgaire plastique noir.

On regrette, toutefois, l'absence de grands vide-poches. On dirait que les spécialistes d'Ital Design, à l'origine de la silhouette initiale et de l'aménagement intérieur de cette coréenne, ont omis ce détail quand même important.

De minuscule à volumineux
On accède facilement au siège du conducteur, bien mieux que dans une Pontiac Vibe ou même une Chevrolet Malibu ! La découpe généreuse de la portière et le seuil très bas du châssis facilitent l'embarquement.

Derrière, par contre, l'espace restreint pour les jambes limite le confort des adultes. Cela dit, une Mazda3 2010 ne fait pas mieux. Alors, cherchez l'erreur...

Les dossiers asymétriques (60/40) de la banquette arrière rendent le volume de l'habitacle modulable. Et c'est tant mieux, puisque cela permet de varier le volume utile destiné aux bagages selon les besoins. En rabattant les dossiers, on passe d'un maigre 200 litres, le plus faible volume utile d'une « économini » (même le coffre d'une smart est plus volumineux !) à 1190 litres, un volume suffisant pour charger de gros colis. C'est moins que le volume utile du coffre d'une Fit (-25 %), mais mieux que celui d'une Yaris (+36 %).

Quand les dossiers asymétriques sont repliés, on dispose d'un important volume de chargement.
Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque