Fait à noter, comme dans la Yaris et la Nissan Versa, l'assise étant fixe, seuls les dossiers de la banquette arrière se replient. On se retrouve alors avec un plancher de coffre sur deux niveaux, qui est parfois difficile à exploiter efficacement.
Consommation retenue, performances anémiques
Sous le capot, on retrouve une évolution du 4-cylindres de 1,6 litre mis au point par Daewoo pour les premières Swift+/Aveo. Son taux de compression a été haussé (de 9,5 à 10,8 : 1), il a gagné 3 chevaux et perdu 2 livres-pieds de couple. L'acheteur sera plus intéressé, toutefois, par sa consommation, qui a diminué de 9 % !
Or, que ce moteur gémisse quand on le sollicite hardiment, ou qu'il impose presque 14 longues secondes pour propulser cette puce à 100 km/h (avec la boîte de vitesses automatique), tout cela n'a pas d'importance. L'acheteur type d'une « économini » se préoccupe davantage de la fréquence des arrêts à la pompe.
Là-dessus, la Swift+ devrait faire bonne figure. Suzuki annonce une cote de consommation moyenne de 7 litres aux 100 kilomètres, soit quelques dixièmes de litre de plus que ce dont sont capables la Yaris et la Fit, les championnes du créneau.
Dans la vraie vie, il faut majorer ces chiffres de 10 à 15 %, puisqu'ils sont obtenus lors de tests réalisés en laboratoire. Pour preuve, au terme de nos essais réalisés dans des conditions hivernales glaciales (-20 ºC), sur un parcours mixte de ville et d'autoroute, nous avons relevé une consommation moyenne mirobolante de 10,5 litres aux 100 kilomètres. En été, cette cote devrait graviter autour des 7,5 à 8,5 litres.
Faut-il l'acheter ?
Mais encore, faut-il acheter cette sino-coréenne ? L'écart d'environ 3 000 $ qui sépare son prix de base de celui d'une SX4 à hayon de base semble le justifier. Par contre, il suffit de comparer la Swift+ à boîte automatique (16 795 $) que nous avons conduite à la même SX4 (600 $ plus chère) pour comprendre que la question ne se pose plus. Qui voudrait d'une pommette maigrichonne sans saveur au lieu d'une grosse pomme bien juteuse ? Une « vraie » Suzuki, à part ça.
Et puis, de toute façon, la Swift+ est en sursis. D'ici un an ou deux, la nouvelle génération de la Swift japonaise l'aura remplacée. Attendez plutôt celle-là !
photo:Philippe Champoux, Matthieu Lambert
Consommation retenue, performances anémiques
Sous le capot, on retrouve une évolution du 4-cylindres de 1,6 litre mis au point par Daewoo pour les premières Swift+/Aveo. Son taux de compression a été haussé (de 9,5 à 10,8 : 1), il a gagné 3 chevaux et perdu 2 livres-pieds de couple. L'acheteur sera plus intéressé, toutefois, par sa consommation, qui a diminué de 9 % !
Or, que ce moteur gémisse quand on le sollicite hardiment, ou qu'il impose presque 14 longues secondes pour propulser cette puce à 100 km/h (avec la boîte de vitesses automatique), tout cela n'a pas d'importance. L'acheteur type d'une « économini » se préoccupe davantage de la fréquence des arrêts à la pompe.
 |
| La nouvelle Swift+ se distingue par sa calandre redessinée qui met en valeur l'écusson de la marque. |
Là-dessus, la Swift+ devrait faire bonne figure. Suzuki annonce une cote de consommation moyenne de 7 litres aux 100 kilomètres, soit quelques dixièmes de litre de plus que ce dont sont capables la Yaris et la Fit, les championnes du créneau.
Dans la vraie vie, il faut majorer ces chiffres de 10 à 15 %, puisqu'ils sont obtenus lors de tests réalisés en laboratoire. Pour preuve, au terme de nos essais réalisés dans des conditions hivernales glaciales (-20 ºC), sur un parcours mixte de ville et d'autoroute, nous avons relevé une consommation moyenne mirobolante de 10,5 litres aux 100 kilomètres. En été, cette cote devrait graviter autour des 7,5 à 8,5 litres.
Faut-il l'acheter ?
Mais encore, faut-il acheter cette sino-coréenne ? L'écart d'environ 3 000 $ qui sépare son prix de base de celui d'une SX4 à hayon de base semble le justifier. Par contre, il suffit de comparer la Swift+ à boîte automatique (16 795 $) que nous avons conduite à la même SX4 (600 $ plus chère) pour comprendre que la question ne se pose plus. Qui voudrait d'une pommette maigrichonne sans saveur au lieu d'une grosse pomme bien juteuse ? Une « vraie » Suzuki, à part ça.
Et puis, de toute façon, la Swift+ est en sursis. D'ici un an ou deux, la nouvelle génération de la Swift japonaise l'aura remplacée. Attendez plutôt celle-là !
photo:Philippe Champoux, Matthieu Lambert
Gallerie de l'article